Le département d'Etat américain a annoncé son soutien au discours prononcé hier par le président sud-coréen lors du 104e Samiljeol, l’anniversaire du mouvement d'indépendance du 1er mars 1919 sous l’occupation japonaise. Dans son allocution, Yoon Suk-yeol avait souligné que le Japon devenait « un partenaire avec qui la Corée du Sud partage les valeurs universelles ».
Ned Price a déclaré hier lors d’un point de presse que le chef de l’Etat sud-coréen s'était engagé sans ambiguïté à travers ce discours à promouvoir une plus étroite coopération tournée vers l'avenir entre Séoul et Tokyo. Avant d'ajouter que pour les Etats-Unis, la collaboration tripartite avec ces deux pays d'Asie est cruciale pour relever les défis du XXIe siècle, notamment les provocations nord-coréennes et les questions sécuritaires dans la région indopacifique.
Le porte-parole américain a par ailleurs salué les dirigeants sud-coréen et nippon pour avoir déployé depuis des mois des efforts destinés à améliorer leurs relations bilatérales. Selon lui, Washington n'a cessé de recommander une résolution d’apaisement et de réconciliation des dossiers historiques liés aux deux nations.
Interrogée sur la réclamation illégitime par l'Archipel des îlots sud-coréens Dokdo, la voix de la diplomatie américaine s'est contentée d'espérer que cette question soit bouclée de manière efficace et productive.
Concernant la réaction russe à la participation du pays du Matin clair dans les sanctions contre Moscou, l'officiel américain a expliqué que la paix dans la péninsule était en principe une affaire à traiter par les deux Corées. En effet, la Russie avait annoncé que l'adhésion sud-coréenne aux mesures antirusses aurait des conséquences sur sa coopération visant la stabilité dans la péninsule.
Avant de finir, Price a réaffirmé l'engagement de son pays pour la sécurité de ses deux principaux alliés asiatiques face aux menaces nord-coréennes. Avant d'ajouter que c'est Pyongyang qui refuse continuellement le dialogue avec l'administration Biden.