Les relations sud-coréano-nippones semblent se réchauffer, après l’annonce, lundi, du plan de Séoul visant à indemniser ses anciens travailleurs forcés de la période coloniale du Japon.
Ce jeudi, le journal japonais Yomiuri Shimbun a rapporté que le gouvernement du pays du Matin clair avait quasiment décidé de « normaliser » son accord d’échanges de renseignements militaires avec l’archipel, mieux connu sous le nom de « GSOMIA ».
D’après un responsable gouvernemental sud-coréen, cité par le quotidien, l’administration de Yoon Suk-yeol envisage d’informer celle de Fumio Kishida de son intention de retirer la lettre officielle dans laquelle Séoul avait donné un sursis au pacte en question. Cela remonte à 2019. L’exécutif sud-coréen de l’époque, celui de Moon Jae-in, avait accordé ce délai en novembre, en réponse au renforcement du contrôle des exportations japonaises vers la Corée du Sud. Cette mesure, prise quelque mois auparavant, portait sur des produits indispensables à la fabrication de microprocesseurs.
A ce propos, le ministère sud-coréen de la Défense a annoncé qu’il envisagerait cela en fonction du rapprochement des deux nations et sur concertation avec les autres ministères concernés.