Le gouvernement américain a dévoilé hier ses conditions détaillées pour l’octroi de ses subventions aux entreprises qui fabriquent des composants électroniques aux Etats-Unis dans le cadre du « Chips Act ».
En effet, le département du Commerce a plafonné l’augmentation de la production en Chine de leurs bénéficiaires à 5 % pour les puces de pointe et à 10 % pour celles à usage général, et ce sur les dix prochaines années.
Si les firmes qui reçoivent ces soutiens financiers élargissent dans l’empire du Milieu leur capacité de production, « de façon substantielle », elles seront obligées de les restituer.
Ces exigences inquiètent bien évidemment les groupes sud-coréens Samsung Electronics et SK hynix, qui disposent tous deux d’usines en Chine. De plus, ils y fabriquent majoritairement des puces de pointe. Une exception au tableau : ils pourront multiplier leur production sans tenir compte du quota encadré, si les technologies sont améliorées dans le processus de fabrication.