Ted Sarandos, qui codirige le groupe américain Netflix, est actuellement en voyage en Corée du Sud. L’occasion pour lui de rencontrer les professionnels du secteur concerné et de leur affirmer que la fidélité des spectateurs du monde entier aux contenus sud-coréens est très surprenante au point qu’elle dépasse leur espérance.
Selon le responsable du leader mondial de la vidéo à la demande par abonnement, la force des contenus « made in Korea » est son storytelling et ce potentiel l’a amené à décider d’y investir à long terme.
L’homme d’affaires a également souligné que plusieurs chiffres sur les audiences de son entreprise témoignaient de l’excellence des contenus du pays du Matin clair.
A propos de la décision annoncée lors de la visite de Yoon Suk-yeol aux Etats-Unis en avril dernier, Sarandos a détaillé que sa plateforme investirait dans la réalisation des contenus comme dans la découverte des talents cachés de la Corée du Sud. Sachez que Netflix avait alors promis un investissement de 2,5 milliards de dollars sur les quatre prochaines années.
Lors d’un échange avec le célèbre réalisateur sud-coréen Park Chan-wook et des jeunes cinéastes, le co-PDG du numéro un mondial du streaming vidéo s’est aussi engagé à faire en sorte que les ouvrages de jeunes réalisateurs ou d’écrivains débutants représentent 20 % des contenus sud-coréens d’ici 2025. Il a cependant esquivé la question sur la polémique autour de la fin du partage de compte et sur les frais d’utilisation du réseau de son fournisseur local.