La Corée du Nord a célébré, le 27 juillet, le 72e anniversaire de la signature de l’armistice de 1953, qui a mis fin à la guerre fratricide de trois ans avec le Sud. A l’occasion de cette journée, appelée « Jour de la Victoire », divers événements ont été organisés à Pyongyang. La veille, un bal en plein air pour les étudiants de la capitale s’est tenu sur la place Kim Il-sung. C’est ce qu’a rapporté, dimanche la KCNA, l’agence de presse officielle du régime.
Le pays communiste commémore cet anniversaire qui, selon lui, marque une victoire dans sa lutte contre les Etats-Unis. En 1973, il a instauré la « Journée de la victoire dans la grande Guerre de libération de la patrie », avant de faire de cette date une fête nationale officielle en 1996.
En général, à cette occasion, le dirigeant nord-coréen prononce des discours critiquant Séoul ou Washington, tout en réaffirmant sa volonté de développer l’arme nucléaire. C’était, par exemple, le cas en 2022, lorsque Kim Jong-un a fustigé le gouvernement de Yoon Suk Yeol, à peine arrivé au pouvoir au Sud.
Cependant, cette année, aucun message de ce type n’a été rapporté par les médias nord-coréens. En revanche, la presse du royaume ermite en a profité pour raviver l’esprit anti-américain. Dans un éditorial, le journal officiel du Parti des travailleurs, le Rodong Sinmun, a qualifié cette journée de « grande fête pour le peuple nord-coréen », marquant selon lui la victoire contre « les impérialistes américains qui se vantent d’être les meilleurs du monde ».