La Corée du Sud et les Etats-Unis effectuent depuis hier leur exercice de poste de commandement (CPX), qui doit durer jusqu’au 20 août, dans le but de mieux se préparer au transfert du contrôle opérationnel (OPCON) en temps de guerre de Washington à Séoul.
Dès le premier jour de cet entraînement conjoint, la Corée du Nord a violemment critiqué son pays voisin, en expliquant que le changement de nom de la manœuvre n’effaçait pas son caractère agressif. Elle a même fait de l’arrêt du CPX une condition sine qua non à toute relance du dialogue intercoréen. Le régime de Kim Jong-un a notamment fustigé la Maison bleue pour son incohérence alors que même le président américain a reconnu son droit à l’autodéfense. Il a également laissé entendre que de nouveaux tirs de missiles pourraient être effectués.
Le pays communiste s’est pourtant retenu de critiquer directement les Etats-Unis, se montrant ouvert au dialogue avec ces derniers. Ainsi, le Nord a choisi de faire pression seulement sur le Sud.
Donnant la priorité à la reprise du dialogue entre Pyongyang et Washington, la Cheongwadae n’a fait aucun commentaire sur les critiques venant de l’autre côté de la frontière.