L’ancien Premier ministre du Japon Yukio Hatoyama a dénoncé, hier, le gouvernement nippon sur son compte Twitter pour sa démarche s’opposant au dédommagement des Coréens ayant subi un travail forcé sous l’occupation de son pays.
Selon l’ancien homme d’Etat, les accords passés entre des pays ne peuvent pas annuler le droit à l’indemnisation des individus en vertu du droit international. Il a alors appelé l’administration de Shinzo Abe à revenir au bon sens et à ne pas insister sur le traité bilatéral de 1965.
Hatoyama avait réclamé en juin dernier que le Japon accepte le jugement de la Cour suprême sud-coréenne, qui a ordonné à des entreprises japonaises de dédommager les victimes de l’exploitation.
Par ailleurs, Alexis Dudden, professeur à l’université du Connecticut, a affirmé dans sa chronique du New York Times que les Etats-Unis auraient favorisé la conclusion de cet accord entre Séoul et Tokyo. Ce dans l’intention de libérer des fonds pour mener la guerre du Vietnam. La convention a alors simplement suspendu le conflit sud-coréano-japonais sans le régler vraiment.
Dudden a ajouté que Donald Trump devrait accomplir la « tâche longtemps refusée » par le gouvernement américain s’il veut améliorer les relations entre ses deux principaux alliés en Asie.