Aujourd’hui, cela fait un an jour pour jour que la Cour suprême sud-coréenne a ordonné au géant japonais de l’acier Nippon Steel de dédommager quatre de ses anciens travailleurs forcés sud-coréens. L’entreprise ne respecte toujours pas ce verdict, peut-être sous la pression de son gouvernement.
A cette occasion, plusieurs associations civiles et d’étudiants universitaires ont organisé des rassemblements, notamment devant les anciens locaux de l’ambassade du Japon à Séoul. Le mot d’ordre est clair. Le gouvernement de Shinzo Abe et la société Nippon Steel doivent agir au plus vite pour indemniser les anciens ouvriers traités comme des esclaves lors de la Seconde guerre mondiale.
Pour sa part, l’association des familles des victimes de la guerre du Pacifique a tenu une conférence de presse. Ses membres ont eux aussi dénoncé le gouvernement nippon et mis en avant qu’il devait, avec les autorités sud-coréennes, travailler main dans la main pour régler la question relative à ce dédommagement.
Indépendamment de ces rassemblements, d’anciennes femmes de réconfort ont elles aussi manifesté devant l’ambassade du Japon, comme chaque mercredi à midi.