La première audience du procès intenté contre le gouvernement japonais par d’anciennes femmes de réconfort a eu lieu hier, comme prévu, au tribunal de première instance du district central de Séoul.
Si trois des dix plaignantes survivantes s’y sont présentées, malgré leur grand âge, personne ne s’est installé sur le banc des accusés. Le gouvernement de Shinzo Abe continue de refuser ce procès, invoquant l’immunité souveraine de juridiction. Une stratégie adoptée depuis décembre 2016, date à laquelle une première instruction contre Tokyo avait été intentée. Depuis, cinq « wianbu » à l’origine du procès sont décédées.
La prochaine audience est prévue le 5 février.