Le premier sommet entre la Corée du Sud et cinq Etats riverains du Mékong s’est achevé aujourd’hui à Busan par une déclaration finale. Celle-ci fait le point sur les discussions menées par le président sud-coréen Moon Jae-in et les dirigeants du Cambodge, du Laos, de la Birmanie, de la Thaïlande et du Vietnam.
Le texte précise que les six nations se sont engagées à partager leurs expériences respectives pour réaliser une prospérité conjointe.
Concrètement, le pays du Matin clair établira dans chacun de ces États des centres d’études sur le modèle de l’Institut de développement de Corée (KDI). Affilié au gouvernement, cette organisation a été la première pierre de la croissance économique du pays. Séoul y mènera différents projets de développement rural, inspirés du mouvement Saemaul, aussi appelé mouvement du nouveau village, une initiative politique menée par l’ancien président sud-coréen Park Chung-hee. Sans oublier la coopération en matière de ressources hydriques et forestières.
Les deux parties ont également décidé de travailler en étroite collaboration pour multiplier les échanges de visites entre leur peuple et pour élargir les réseaux routiers et ferroviaires.
Le président Moon Jae-in estime que cette déclaration marquera un tournant dans l’établissement des relations de partenariat pour la paix et la prospérité, respectueuses de l’Homme, au-delà de la simple coopération économique.
Ce sommet entre Séoul et les cinq nations du Mékong sera désormais organisé de manière régulière.