L’initiative proposée par le président de l’Assemblée nationale pour l’indemnisation des Coréens forcés à travailler par l’armée impériale japonaise pendant la première moitié du XXe siècle a soulevé l’ire des victimes.
Il s’agit, entre autres, de collecter des fonds auprès des entreprises sud-coréennes et nippones concernées, ainsi que de civiles, sur la base du volontariat, pour financer ces indemnités.
Les citoyens, qui s’opposent au projet de révision de la loi spéciale sur ce dossier sensible, ont organisé une conférence de presse, hier devant le Parlement. Selon eux, une telle initiative éclipserait la responsabilité du gouvernement japonais. Ils ont également reproché à Moon Hee-sang de ne pas avoir consulté les intéressés avant de dévoiler ce plan, lors de sa récente visite au Japon.
Les manifestants se sont ensuite entretenus avec l’occupant du perchoir. A cette occasion, ce dernier s’est voulu rassurant en affirmant que rien de précis n’avait été encore décidé et que les modalités de cette initiative seraient déterminées après avoir reçu les avis des victimes.