Alors que la date butoir pour voter le projet de loi pour le budget 2020 fixée à aujourd’hui est dépassée, le parti au pouvoir et la première formation de l’opposition continuent de s'affronter, suite à l’annonce de cette dernière de lancer un « filibuster » sur 199 dossiers.
D'après le Minjoo, le Parti Liberté Corée (PLC) qui tente d’obstruer la séance plénière afin de faire entendre ses revendications, a échoué. Il s’agit, selon lui, d’une prise d’otages politique par un refus total au dialogue. Face à la demande du PLC d’ouvrir une séance plénière baptisée « One Point », pour traiter des projets prioritaires, la formation présidentielle a fait de l’annulation du « filibuster » une condition préalable.
En réponse, la première formation conservatrice a réagi en qualifiant sa décision d’orchestrer une opération de débat illimité d’un moyen de résistance légitime. Campant sur sa position de voter seulement quelques textes, comme le projet de loi consacré à la sécurité routière pour les enfants, son président Hwang Kyo-ahn, qui a récemment mis un terme à sa grève de la faim, a rejeté la faute de ce blocage au Parlement sur le Minjoo.
Dans un contexte où le projet de loi pour le budget 2020 n’a pas pu être mis au vote, les partis politiques ne cessent de se rejeter la faute les uns sur les autres.