Comme prévu, le Conseil de sécurité de l’Onu a tenu, hier, une réunion publique pour débattre des programmes nucléaire et balistique de la Corée du Nord, à la demande des Etats-Unis.
Au cours des discussions, qui ont duré une heure et quarante minutes, l’ambassadrice américaine a exhorté le pays communiste à ne pas reprendre ses provocations. Elle assure en décembre la présidence tournante du Conseil.
Kelly Craft a affirmé que le Nord suivait actuellement une autre voie, au lieu de prendre une décision audacieuse afin de régler le dossier nucléaire. Elle a alors évoqué le fait que, rien que cette année, le royaume ermite avait tiré au moins 24 missiles, violant ainsi les sanctions onusiennes à son encontre.
La diplomate américaine a aussi souligné que son pays et l’instance sécuritaire avaient un objectif, et non une échéance pour trouver une issue à cette question. Et d’ajouter que Washington « restait engagé en faveur d’une solution pacifique et était prêt à se montrer souple dans cette approche ».
Ses homologues chinois et russe ont, de leur côté, réclamé une nouvelle fois l’assouplissement des sanctions contre leur allié nord-coréen et la reprise du dialogue.
Aucune nouvelle résolution ou sanction à l’encontre de Pyongyang n’a cependant été adoptée.
Avant le début de la réunion, l’émissaire spécial américain pour la Corée du Nord, Steve Biegun, a déjeuné avec les représentants permanents des pays membres du Conseil. Il en a profité pour leur faire part de l’évolution de la situation dans le nord de la péninsule et pour discuter des mesures coordonnées à prendre face aux éventuelles provocations de Pyongyang.