La 25e Conférence des Nations unies sur le climat s’est conclue, dimanche, sur un accord a minima. Les représentants des 196 pays présents à Madrid n’ont pas pu s’entendre sur des points essentiels, malgré la prolongation de deux nuits des concertations.
Rappelons qu’environ 200 pays dans le monde, y compris la Corée du Sud, se sont engagés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES), en signant l’accord de Paris de 2015.
En conséquence, les nations signataires doivent soumettre leur objectif de réduction l’année prochaine à l’Onu, et la plupart d’entre elles les mettront en place à partir de 2021. Si les objectifs fixés ne sont pas atteints, il sera possible de les satisfaire en achetant des droits d’émission de GES à d’autres pays.
Le mauvais résultat de la Cop 25 s’explique surtout par l’écart important entre les pays avancés et ceux en voie de développement, en matière de récompenses liées au système d'échange de quotas d'émissions.
Indifféremment à l’échec de cet accord, le pays du Matin clair a décidé, de son côté, d’acheter à l’étranger des droits d’émissions à hauteur de 16 millions de tonnes de CO2, d’ici 2030.