Le secrétaire américain à la Défense estime « probable » le fait que la Corée du Nord effectue, bientôt, un nouvel essai de missile, si elle n’est pas satisfaite de l'avancée des négociations avec Washington sur le nucléaire. Mark Esper a alors plaidé une nouvelle fois pour une solution diplomatique de la question, la qualifiant d’unique moyen. Il a fait cette remarque lundi, dans l’avion qui le ramenait à Washington au terme d’un voyage européen.
A ce propos, Charles Brown, commandant de l'US Air Force pour le Pacifique, a précisé que le régime communiste pourrait tirer un missile à longue portée, avant ou après Noël, ou encore début 2020. Sans pour autant exclure la possibilité de lancer un missile à courte ou à moyenne portée. C’est ce qu’a rapporté le journal américain The Hill.
Le général a aussi affirmé que les USA pouvaient immédiatement faire face à une éventuelle provocation de Pyongyang, puisqu’ils disposaient d’un plan élaboré en ce sens depuis 2017, année où les tensions entre les deux pays étaient à leur apogée. Il a tout de même souligné que la mission de l’armée consistait à appuyer les efforts diplomatiques et que toute posture militaire avait pour but de se préparer, tout simplement, à l’échec de ces efforts.