Les restaurants nord-coréens situés à Dandong, en Chine, ont fermé leurs portes vendredi dernier. Selon des sources situées sur place, ils ont reçu une directive les obligeant à rapatrier toutes leurs serveuses nord-coréennes. Cependant, les ouvriers venus de Corée du Nord et embauchés illégalement grâce à leurs visas de touristes, semblent toujours travailler dans des usines de cette ville chinoise.
La résolution 2397, adoptée en décembre 2017 par le Conseil de sécurité de l'Onu, laissait deux ans à tous les pays membres de l’organisation internationale pour renvoyer chez eux tous les travailleurs nord-coréens. Et si, de leur côté, les autorités chinoises répètent que Pékin met tout en œuvre pour appliquer consciencieusement les résolutions onusienne, la Chine vient de proposer, avec la Russie, d'ajuster les sanctions contre Pyongyang.
De ce fait, le royaume ermite semblerait disposée à renvoyer, de nouveau, ses travailleurs rapatriés dans l’empire du Milieu. Effectivement, Pyongyang aurait suggéré à son voisin, ces derniers jours, de lui fournir 10 000 nouveaux ouvriers.
La Chine estime qu’environ 3 000 travailleurs nord-coréens ont été rapatriés, parmi les quelques 80 000 séjournant sur son sol.