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Lim Hyo-jun, un optimiste invétéré, obtient sa deuxième médaille en short-track
Jeudi soir, Lim Hyo-jun a décroché la médaille de bronze dans la finale du 500 m hommes en patinage de vitesse sur piste courte, alors que Hwang Dae-heon a gagné la médaille d’argent. Il s’agit de sa deuxième médaille aux JO de PyeongChang pour s’imposer comme le meilleur de l’équipe. En effet, le 10 février, le jeune sud-Coréen avait déjà remporté l’or dans le 1 500 m. Ainsi, cet étudiant âgé de 22 ans a honoré sa promesse de prouver aux jeunes qu’il y a toujours de l’espoir. Il avait subi plusieurs blessures graves dont une fracture au tibia droit et au poignet, et les ligaments déchirés au niveau de la cheville droite, entre autres. Il a dû enchaîner plusieurs opérations chirurgicales suivies de rééducation. Malgré cela, il n’a jamais renoncé à sa carrière sportive. Le jeune homme a vu sa persévérance enfin récompensée. A la surprise générale, il a rejoint l’équipe nationale pour les JO de PyeongChang en terminant à la première place lors des compétitions éliminatoires en avril 2017. Dans la foulée, il a récolté deux médailles dans le métal le plus précieux au cours de la première Coupe du monde 2017-2018 organisée par l’Union internationale de patinage. Mais il a subi une autre blessure et a dû louper deux coupes du monde. Certains doutaient des chances de Lim car il avait très peu participé à des compétitions internationales avant les JO de PyeongChang. Or, le jeune patineur a pensé que cela pourrait tourner à son avantage. Comme il était loin des projecteurs, ses stratégies de jeu restaient inconnues de ses concurrents étrangers. Ainsi, il pouvait les surprendre avec sa performance. Et c’était un pari qui s’est avéré gagnant. Savoir toujours positiver face à l’adversité. C’est le message que Lim Hyo-jun voulait faire passer auprès des jeunes de son âge qui sont confrontées à des difficultés de la vie. (Photo : Yonhap)
2018-02-23

Ici, PyeongChang

Grosse déception pour deux finalistes du 1 000 m femmes en short-track
Hier, la Corée du Sud rêvait d’un « Golden Day » en short-track. Elle misait sur trois médailles d’or dans le 500 m hommes, le 1 000 m femmes et le relais 5 000 m hommes. Mais ses espoirs furent cruellement douchés. La plus grosse déception est venue du 1 000 m femmes qui s’annonçait la plus prometteuse avec deux patineuses vedettes, à savoir Shim Suk-hee et Choi Min-jeong. L’équipe nationale sud-coréenne n’a pas réussi à remporter la deuxième victoire consécutive dans cette épreuve. Le pire, c’est que ça s’est terminé sans aucune médaille. Le malheur s’est produit au neuvième tour de la finale. Dès que la cloche a sonné pour annoncer le début du dernier tour, Choi, en cinquième place, s’est mise à accélérer rapidement, et Shim, en troisième place, en a fait autant sur la même trajectoire extérieure. Elles se sont télescopées, et ont glissé jusqu’à percuter la protection murale antichoc. C’était irrattrapable. Par conséquent, Choi a échoué à relever son ultime défi aux JO de PyeongChang. C’était d’obtenir trois titres olympiques. Quant à Shim, elle a loupé sa chance de décrocher une récompense dans l’une des épreuves individuelles. Elle a dû se contenter de sa médaille d’or obtenue dans le relais sur 3 000 m. On lui a demandé quel souvenir lui laisseront les JO de PyeongChang : « En fait, j’ai appris tellement de choses, non seulement pendant la préparation mais aussi au cours des JO. C’est une vraie leçon de vie qui pourra me servir à l’avenir » . (Photo : Yonhap)
2018-02-23

Ici, PyeongChang

Chute fatale pour les patineurs sud-coréens en finale du relais 5 000 m
Comme un malheur n’arrive jamais seul, il y a eu une autre chute fatale hier lors de la finale du relais 5 000 m. Elle a coûté très cher à l’équipe masculine. Cette dernière était composée de Kim Do-kyoum, Kwak Yoon-gy, Lim Hyo-jun et Seo Yi-ra. Au début, les patineurs sud-coréens menaient la course en tête ou en seconde position. Or, alors qu’il restait encore 23 tours, Lim Hyo-jun a glissé avant de passer le relais du 3 000 m à l’un ses coéquipiers. La Corée du Sud a fini à la quatrième place. C’est dommage. Mais pas de rancune entre les quatre garçons. Après la compétition, Kim Do-kyoum a livré ses pensées : « Nous avons tous préparé cette épreuve d’un seul cœur. Dès le début, nous étions prêts à accepter le résultat quel qu’il soit. Parce qu’on se disait : ‘C’est le ciel qui nous donne la médaille’. Nous avons fait tout ce que nous pouvions. Le résultat n’est pas à la hauteur de nos efforts. Mais nous l’acceptons tel quel. En tout cas, c’était un grand honneur pour nous de participer aux Jeux olympiques organisés par notre propre pays sous les encouragements enflammés de nos compatriotes » . Toutefois, le pays du Matin clair a fini à la première place du palmarès des nations dans la discipline du patinage de vitesse sur piste courte en totalisant six médailles, à savoir trois d’or, une d’argent et deux de bronze dans toutes les épreuves confondues. (Photo : Yonhap)
2018-02-23

Ici, PyeongChang

Le pays réserve différentes récompenses à ses médaillés aux JO
Décrocher une médaille aux JO, c’est doublement gratifiant. Car cela nourrit non seulement la gloire personnelle de l’athlète en question mais aussi honore le pays de celui-ci. Ainsi, l’Etat récompense ses médaillés olympiques. Ils peuvent toucher une rente mensuelle officiellement appelée « allocation pour améliorer la performance en compétitions ». Elle est versée par la Fondation de la promotion des sports de Corée (KSPO). Le montant est proportionnel aux points obtenus. A partir de 20 points, un athlète peut recevoir cette allocation. Selon le système de notation, une médaille d’or aux Jeux olympiques vaut 90 points, une d’argent 70 points, et une de bronze 40 points. Pour les Jeux asiatiques, les trois couleurs ont une valeur respectivement de 10, 2 et 1 point. Le plafond de l’allocation est fixé à un million de wons par mois, soit 750 euros. Pour recevoir cette somme, il faudra cumuler au moins 110 points. Mais la fondation accorde cette somme à tous les médaillés d’or aux JO même s’ils n’ont que 90 points. Elle verse également une prime d’incitation lorsqu’un athlète déjà doté de plus de 110 points décroche une nouvelle médaille. Par ailleurs, lorsqu’un athlète remporte deux titres à la même édition des JO, il obtient des points supplémentaires de 20 %. Et s’il décroche deux médailles d’or ou plus à deux éditions différentes des JO, ce sera de 50 % de plus. Les bénéficiaires ont le choix entre deux modalités de paiement. Ils peuvent toucher la somme intégrale en une seule fois, ou une rente mensuelle jusqu’à la fin de leur vie. Par exemple, le médaillé d’or peut recevoir 50 000 euros d’un coup, ou bien 750 euros par mois à vie. Ce n’est pas tout. S’y ajoutent des récompenses financières versées par le ministère du Sport et par les associations sportives des différentes disciplines. Pour les athlètes hommes, il y a aussi une autre faveur. Les médaillés des JO seront exemptés du service militaire qui reste encore obligatoire pout tout jeune homme en bonne santé au pays du Matin clair. Et cela sans distinction de la couleur du métal. En revanche, pour les Jeux asiatiques, seuls les médaillés d’or peuvent bénéficier de cette mesure. (Photo : Yonhap)
2018-02-23

Ici, PyeongChang

Le mobilier des villages olympiques aura une seconde vie après les JO
Certains supporters des JO pourraient émettre ce souhait : « Et si je pouvais dormir dans le lit où se ressourçait Yun Sung-bin, le premier skeletonneur sud-coréen à avoir décroché une médaille d’or olympique ? » ; « J’aimerais bien lire un livre, assis dans le canapé où se reposait Lim Hyo-jun, le patineur du short-track qui a offert une première médaille d’or à la Corée du Sud. » ; « Ça me ferait plaisir de ranger mes vêtements dans l’armoire qui abritait ceux de Lee Sang-hwa, surnommée ‘l’Impératrice du patinage de vitesse’ ». Un tel rêve n’est pas insensé. Dans les deux villages olympiques, les athlètes ont été logés dans des immeubles flambant neufs. Et leurs appartements ont tous été équipés de nouveaux meubles de qualité spécialement fabriqués pour leur confort. Une fois les JO de PyeongChang terminés ce dimanche, ces logements seront vendus, et pour cela, ils seront vidés de ces meubles. Dans ce cadre, une entreprise sud-coréenne spécialisée dans le « Refurb », c’est-à-dire la marchandise remise à neuf, a signé un contrat d’acquisition en exclusivité. Elle rachète tous les meubles des athlètes, y compris ceux non seulement des médaillés sud-coréens mais aussi des stars mondiales des sports d’hiver. A partir du 1er mars, elle revendra ces mobiliers, certes d’occasion mais encore dans un bon état, à un prix très intéressant, à savoir 60 % au maximum du prix d’origine. Dans son catalogue, on trouvera environ 80 types de meubles tels que des lits, canapés, armoires, tables, bureaux, etc. Le service après-vente sera garanti pendant un an. (Photo : Yonhap)
2018-02-23

Ici, PyeongChang

Médaille d’argent en poursuite masculine par équipes en patinage de vitesse
Le mercredi 21 février s’est déroulée à l’Ovale de Gangneung l’épreuve masculine de poursuite par équipes en patinage de vitesse. Les sud-Coréens ont décroché la médaille d’argent. L’équipe de Lee Seung-hoon, Chung Jae-won et Kim Min-seok ont parcouru la distance en 3'38"52, avec un retard de 1"20 sur les Norvégiens. Au cours d’une interview accordée juste après la course, les patineurs sud-Coréens se sont dits heureux de ce résultat mais ils n’ont pourtant pas caché leur frustration. Bien qu’ils aient raté l’or qu’ils visaient, les patineurs sud-Coréens ont fait preuve d’une coopération fantastique. Le leader Lee Seung-hoon, le plus expérimenté, a bien mené le trio pendant que Kim Min-seok fermait la marche en poussant le cadet Chung Jae-won au milieu. Avec cette médaille d’argent, Lee Seung-hoon a remporté sa 4e médaille olympique : il a déjà décroché l’or et l’argent à Vancouver et une médaille d’argent à Sotchi dans cette même épreuve de poursuite par équipes. (Photo : Yonhap)
2018-02-22

Ici, PyeongChang

Patinage artistique : Choi Da-bin qualifiée pour le programme libre
Ce mercredi avait lieu l’épreuve du programme court en patinage artistique. La sud-Coréenne Choi Da-bin y a réalisé une bonne performance. Elle a accompli son programme sans erreur. En renouvelant ainsi son record personnel avec 67,77 points, elle a terminé 8e, ce qui lui a donné le droit de participer au programme libre. C’est le meilleur exploit réalisé en programme court par des sud-Coréens aux Jeux olympiques, après la vedette Kim Yu-na. « Papa can you hear me », la musique de son programme court, a un sens tout particulier pour cette patineuse de 18 ans : elle a en fait perdu l’année dernière sa précieuse maman, décédée d’un cancer. Cette dernière n’avait jamais quitté sa fille avant sa mort depuis que cette dernière avait commencé le patinage à l’âge de 5 ans. Au cours d’une interview, elle a confié qu’elle avait patiné sur cette musique en pensant à sa maman. Fort de ce résultat encourageant au programme court, on attend désormais avec beaucoup d’espoir son programme long prévu le 23 février. (Photo : Yonhap)
2018-02-22

Ici, PyeongChang

Des bénévoles français rencontrés à Pyeongchang
15 000 bénévoles environ travaillent pour ces JO, et parmi eux, on peut trouver une vingtaine venus de l’Héxagone. Tout récemment, la chaîne de télévision France 3 en a interviewé quelques-uns. Ce sont des jeunes femmes ayant moins de 30 ans. Sirielle a eu pour la première fois l’idée de participer aux JO en regardant à la télé les Jeux de Rio, et elle a enfin réalisé son rêve ici à Pyeongchang. Fan de k-pop et de feuilletons sud-coréens, elle savait un peu parler coréen. Admise comme bénévole, elle a pris gratuitement des cours de coréens organisés par le Comité d’organisation. Elle travaille en tant qu’interprète dans l’équipe médicale sur le circuit de biathlon. Jessica, quant à elle, est originaire de l’Isère, une région du sud de la France connue pour le ski alpin. Ayant longtemps rêvé de participer à cet événement sportif prestigieux, elle a décidé de se présenter il y a un an et demi déjà pour le poste de bénévole à Pyeongchang et elle a bien réussi au test de coréen et d’anglais. Selon elles, la vingtaine de Français qui sont à Pyeongchang sont bien soudés, s’entendent très bien et échangent des informations. Et ils passent des journées passionnantes pour profiter au maximum de ce séjour très particulier. Tous n’hésitent pas à recommander cette expérience de bénévole aux JO. (Photo : Yonhap)
2018-02-22

Ici, PyeongChang

Des difficultés inattendues rencontrées par les visiteurs étrangers au restaurant
Les voyageurs étrangers qui sont en visite dans la région de Gangwon pour les Jeux olympiques de PyeongChang rencontrent un gros obstacle pour prendre leur repas. Ce qui ennuie le plus ces visiteurs étrangers, c’est le fait de devoir s’asseoir par terre. En fait, les sud-Coréens ont l’habitude de s’installer directement sur le sol, et cela même pour les repas. Si la plupart des restaurants sont équipés de tables et de chaises, ceux servant de la cuisine coréenne sont encore nombreux à offrir des places à la coréenne, ce qui est le cas aussi pour beaucoup de restaurants spécialisés dans les plats de poissons et de fruits de mer à Gangneung, une ville touristique située près de Pyeongchang avec la présence de belles plages. Sur Internet, de nombreux témoignages se succèdent de la part des étrangers qui ont fait cette expérience particulière. Certains ont dit qu’ils avaient l’impression de faire du yoga ou de l’acrobatique en mangeant... Ceux qui essaient par curiosité ne sont pas nombreux à recommencer. Ainsi les restaurants coréens de la région qui n’ont pas assez de places à l’occidentale se retrouvent avec un gros souci. Face à l’affluence des clients étrangers, ils ont dû préparer à la hâte des tables supplémentaires. (Photo : Yonhap)
2018-02-22

Ici, PyeongChang

Les patineuses de vitesse sur piste courte sud-coréennes remportent la médaille d’or en relais 3 000 mètres
Les patineuses de vitesse sur piste courte sud-coréennes ont décroché hier soir la médaille d’or en relais 3 000 mètres. Elles se sont ainsi imposées comme championnes olympiques dans cette épreuve deux fois de suite après les JO de Sotchi en 2014. Il s’agit aussi de leur 6e couronne olympique dans cette discipline. Les sud-Coréennes ont franchi la ligne d’arrivée en première position avec un record de 4'7"361, suivies par les Chinoises et les Canadiennes. Cependant, cette victoire n’a pas été remportée sans difficulté. Pendant la course, Kim A-lang est tombée après avoir transmis le relais, ce qui a provoqué la chute de la Canadienne Valérie Maltais. A l’issue de l’épreuve, les arbitres ont vérifié la vidéo, avant de déclarer la victoire du pays du Matin clair et la disqualification de la Chine et du Canada. Ainsi, les Italiennes ont pu monter sur la 2e marche du podium et les Néerlandaises, qui avaient emporté la finale B, ont hérité de la médaille de bronze. Juste après le match, la cérémonie de remise des prix a eu lieu. Quand les cinq sud-Coréennes sont montées sur le podium, elles se sont alignées et ont imité le geste effectué au moment du passage de relais, lorsqu’elles poussent les fesses de la coureuse suivante. Cela a fait éclater de rire les spectateurs. Dans une interview, Kim A-lang a exprimé sa grande satisfaction pour avoir obtenu ce bon résultat sans que personne ne se blesse. Comme elle avait l’espoir que toutes ses coéquipières puissent ressentir l’émotion qu’elle avait éprouvée lors de sa victoire aux Jeux de Sotchi, elle était vraiment heureuse que ce vœu se soit réalisé. Les membres de la finale étaient Kim A-lang, Shim Seok-hee, Choi Min-jeong et Kim Ye-jin. Lee Yu-bin, la cadette de l’équipe, avait participé à la demi-finale, mais pas à la finale. Dans son interview, Shim Seok-hee n’a pas oublié de la mentionner en soulignant que Kim Ye-jin et Lee Yu-bin, qui sont les plus jeunes de l’équipe, ont beaucoup peiné et ont fait énormément d’efforts. « Tout cela nous a conduites à cette victoire. J’en suis très heureuse. » (Photo : Yonhap)
2018-02-21

Ici, PyeongChang

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