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Patinage artistique : Choi Da-bin réussit ses débuts aux JO
Les épreuves par équipes ont ouvert la valse au patinage artistique. Parmi les patineurs sud-coréens, Choi Da-bin a séduit le grand public hier en individuel femmes avec son programme court, aussi bien pour son histoire personnelle que pour sa performance. Elle est considérée comme la patineuse la plus prometteuse qui devrait prendre le relais de Kim Yu-na. Bien que ce soit sa première participation aux Jeux olympiques, la lycéenne de 18 ans ne s’est pas déstabilisée tout au long de son interprétation. Elle était impeccable lors de son premier saut. Et elle a obtenu des points supplémentaires à l’évaluation technique, notamment pour ses suites de pas. Certes, Choi Da-bin ne s’est pas hissée en haut du palmarès. Mais elle avait l’air satisfaite de ses débuts réussis aux JO. Son entraîneuse a versé des larmes. Ses collègues, y compris le jeune patineur Cha Jun-hwan, une nouvelle étoile montante, l’ont acclamé avec enthousiasme. Choi Da-bin a battu son propre record en programme court avec le score de 65,73 points. Dès le résultat tombé, ses premières pensées sont allées vers sa mère qui est décédée l’an dernier après un long combat contre le cancer. Dans l’épreuve individuel femmes de ce mercredi, elle tentera de relever son dernier défi aux JO de PyeongChang. (Photo : Yonhap)
2018-02-12

Ici, PyeongChang

Patinage de vitesse : le secret d’entraînement de Lee Seung-hoon
Hier, la Corée du Sud espérait que son compteur de médaille passe à deux lors de l’épreuve 5 000 m messieurs du patinage de vitesse. En effet, elle misait beaucoup sur Lee Seung-hoon, le numéro un mondial de la course du départ groupé. C’est dommage qu’il ait terminé à la cinquième place. Mais ce ne sera que partie remise. Lee va participer à trois épreuves : 10 000 m hommes, poursuite par équipes hommes, et départ groupé hommes. En attendant, le jeune homme va se concentrer sur son entraînement. Une de ses méthodes, c’est de faire du vélo. Lorsqu’il a fait son arrivée au village olympique, il a emporté sa bicyclette de course rouge. Mais pourquoi le vélo ? En fait, les patineurs de vitesse utilisent presque les mêmes muscles que les cyclistes pendant leur course. Afin de renforcer la force musculaire des cuisses, ils s’entraînent souvent en été à monter les pentes en deux roues avec un pneu de voiture accroché à leur vélo. En plus, l’entraînement en vélo aide à faire exploser la vitesse en début de course et à garder l’équilibre en tournant sur la piste. Lee Seung-hoon fait l’éloge du vélo. Patiner en tournant sur la piste à longueur de journée, c’est assez monotone. Cela risque de déconcentrer. En revanche, faire du vélo en plein air, c’est toujours une partie de plaisir. Il dit ne pas s’en lasser d’enfourcher sa bicyclette pendant trois ou quatre heures. Ainsi, Lee fera un aller-retour en vélo chaque jour pour parcourir le trajet de plus de 4 km entre le village des athlètes et le site des compétitions. (Photo : Yonhap)
2018-02-12

Ici, PyeongChang

Hockey féminin sur galce : le premirt match de l’équipe coréenne unifiée
Un match historique s’est déroulé avant-hier au Centre de hockey de Kwandong, situé à Gangneung. Il a opposé l’équipe commune de hockey féminin sur glace des deux Corées à celle de la Suisse lors du tour préliminaire du groupe B. L’équipe unifiée des deux Corées a été largement battue 8-0 par son adversaire suisse, une équipe redoutable qui avait d’ailleurs gagné la médaille d’argent aux derniers JO d’hiver de Sotchi 2014. Certes, c’est une défaite totale. Mais cela n’enlève rien à cet événement qui dépasse la simple dimension sportive. La formation d’une équipe unique coréenne concrétise bien l’esprit de paix d’autant plus qu’on assistait à une escalade des tensions dans la péninsule jusqu’au mois dernier. Ainsi, ce match a suscité de l’engouement. La preuve, tous les billets ont été vendus, que ce soit en ligne ou au guichet, alors que le site de compétition en question compte environ 6 000 places. Même quelques heures avant le match, les supporters sud-coréens étaient déjà là, le drapeau national Taegeukgi à la main. A l’intérieur, une centaine de supportrices nord-coréennes ont elles aussi encouragé l’équipe unifiée. Elles ont attiré une attention particulière avec leur chorégraphie parfaitement chronométrée. (Photo : Yonhap)
2018-02-12

Ici, PyeongChang

Lim Hyo-jun offre une première médaille d’or à la Corée du Sud
La Corée du Sud a remporté sa première médaille d’or dès samedi dernier. C’est Lim Hyo-jun qui la lui a offerte dans la finale du 1 500 m hommes du patinage de vitesse sur piste courte. C’était un moment tant rêvé par Lim. Le patineur âgé de 22 ans est un témoin vivant du vieux dicton : « Tomber sept fois, se relever huit fois ». A huit ans, Lim s’est lancé dans le patinage de vitesse sur piste courte. Aussitôt, il a démontré son génie sportif. A 10 ans, il a réussi à atteindre la plus haute marche du podium du championnat national destiné aux écoliers. Mais la malchance a commencé au collège. L’adolescent s’est cassé le tibia droit. Résultat, il n’a pas pu chausser les patins pendant un an et demi. Il a failli abandonner sa passion. En dernière année du collège, l’adolescent a remporté la médaille d’or du 1 000 m et l’argent du 500 m au championnat du monde juniors à Innsbruck en Autriche. Il a retrouvé la confiance en soi. Mais, devenu lycéen, il a dû traverser une période difficile. Il s’est cassé d’abord la cheville droite, ce qui lui a valu six mois de repos. Ensuite, il a eu le ligament déchiré à la cheville droite. Puis une fracture au poignet droit. Et ainsi de suite. Au total, il a dû subir sept opérations chirurgicales. Chaque fois, Lim s’est relevé comme un culbuto. Il a été animé par un sentiment d’injustice. Il trouvait trop injuste de terminer si brièvement sa carrière à peine commencée. En avril 2017, le jeune homme a réussi à rejoindre l’équipe nationale pour les JO de PyeongChang en terminant à la première place lors des compétitions éliminatoires. Il a pleuré de joie, et sa mère aussi. Et une fin heureuse l’attendait. Mais ce n’est pas fini. Lim Hyo-jun tentera de chasser des médailles supplémentaires. En effet, il lui reste encore les épreuves du 500 m et du 1 000 m. Comme il est un patineur complet, il a de fortes chances de décrocher de nouveaux métaux précieux. (Photo : Yonhap)
2018-02-12

Ici, PyeongChang

Le centre de coopération policière internationale entame sa mission
Les JO de PyeongChang vont se dérouler sous haute sécurité. A cet effet, la Corée du Sud a mis en place un centre de coopération policière internationale (CCPI) chargé d’assurer la sécurité des citoyens venus du monde entier. Il est composé d’une cinquantaine de policiers, dont 15 proviennent de différents pays. Ces derniers ont été sélectionnés parmi les 92 nations participantes en fonction de la taille de leur délégation, de leur situation politique et de la nécessité de coopérer avec eux. Ce sont l’Australie, l’Autriche, le Canada, la Chine, la France, l’Allemagne, le Japon, la Lettonie, les Pays-Bas, la Nouvelle Zélande, le Norvège, la Slovénie, la Suisse, le Royaume-Uni et les Etats-Unis. S’y ajoutent 34 policiers sud-coréens et un agent dépêché par Interpol. Ces policiers ont commencé leur mission aujourd’hui. Ils s’efforceront de prévenir d’éventuels actes criminels, dont des attentats, jusqu’à la clôture des JO le 25 février. Ils partageront des informations sur les risques liés au terrorisme en provenance de leur pays et les éléments perturbateurs de l’événement pour anticiper tous les dangers. Ils veilleront également à la sécurité des athlètes et des spectateurs de leur propre pays et partageront des informations sur les incidents ou accidents concernant leur délégation de sorte qu’ils puissent réagir vite en cas d’imprévu. La police sud-coréenne a mis en place le CCPI pour la première fois lors du G20 à Séoul en 2010. Depuis, elle a pu démontrer sa performance grâce à ce dispositif à chaque événement international de grande envergure comme le Sommet mondial sur la sécurité nucléaire à Séoul en 2012 et les Jeux asiatiques d’Incheon en 2014. (Photo : Yonhap)
2018-02-09

Ici, PyeongChang

Premier concert de la troupe artistique nord-coréenne à Gangneung
Hier soir, la troupe artistique nord-coréenne a enflammé le Centre d’art de Gangneung. Elle y a donné le premier des deux concerts prévus en Corée du Sud dans le cadre des JO d’hiver de PyeongChang. C’est une première depuis 15 ans. Le concert a commencé à 20h 10, 10 minutes plus tard que prévu, pour durer 1 heure 35. 812 spectateurs sud-coréens, y compris 560 citoyens tirés au sort, ont pu apprécier la représentation donnée par 140 artistes nord-coréens à la baguette de l’orchestre Samjiyon. La troupe a ouvert le spectacle en exprimant son bonheur d’être là. En première partie, huit chanteuses en hanbok, l’habit traditionnel coréen, sont montées sur scène pour mettre l’ambiance. Le concert a débuté par la chanson nord-coréenne « Enchantée ». La troupe a continué à dérouler son répertoire avant de jouer quelques tubes sud-coréens comme « A J. » ou « Labyrinthe de l’amour ». L’orchestre a également repris quelques morceaux classiques comme la symphonie numéro 40 de Mozart et le prélude de l’opéra « Carmen ». Tout s’est déroulé sans aucun message à caractère politique. Pour finir, les artistes nord-coréens ont interprété deux chansons lourdes de sens : « Notre souhait est la réunification », et « Au revoir ». (Photo : Yonhap)
2018-02-09

Ici, PyeongChang

Cérémonie de bienvenue au village des athlètes
Avant le Jour J, les athlètes ont rejoint leur camp de base. Les épreuves des JO 2018 se dérouleront dans trois villes : Pyeongchang, Gangneung et Jeongseon. Pour réduire au maximum les trajets à effectuer entre les sites des compétitions et les logements, deux villages olympiques ont été construits, l’un à Pyeongchang et l’autre à Gangneung. Les sportifs ont été répartis selon leur discipline, la plupart des épreuves de neige ayant lieu à Pyeongchang, tandis que les sports de glace se joueront à Jeongseon et Gangneung. Avant-hier, les membres de l’équipe nationale de Corée du Sud ont fait leur entrée officielle au village de Gangneung. Une cérémonie de bienvenue a été organisée pour les accueillir. Y ont participé une centaine d’athlètes sud-coréens, y compris les stars nationales des sports d’hiver telles que les patineuses Lee Sang-hwa, Shim Seok-hee et Choi Min-jeong. Des bénévoles et citoyens leur ont réservé un accueil enthousiaste. Les spectacles de « samulnori », une danse folklorique à percussions traditionnelles, et de breakdance ont réussi à mettre l’ambiance. Grâce à cela, les athlètes ont pu profiter pleinement de cet événement. Certains athlètes n’ont pas hésité à danser, à prendre des photos avec des bénévoles ou à donner des autographes. Et hier, c’était au tour des membres de l’équipe nationale de Corée du Nord de faire leur entrée au village olympique de Gangneung. Une cérémonie de bienvenue a été organisée en leur honneur. Ce qui a attiré particulièrement l’attention parmi les spectacles, c’était le concert donné par une troupe de 80 supportrices venues du Nord. Toutes vêtues d’un pantalon blanc, d’une veste et d’un casque rouges, elles ont joué cinq morceaux de musique, dont « Enchantée », le chant populaire nord-coréen, et « Arirang », le chant traditionnel du pays du Matin clair. Au rythme de cette musique, certains athlètes du royaume ermite n’ont pas hésité à danser la ronde traditionnelle avec des bénévoles sud-coréens. Les médias étrangers se sont pressés pour couvrir l’événement, d’autant plus que l’équipe de supportrices nord-coréennes faisait son retour au Sud pour la première fois en 13 ans. Elles ont été visiblement ravies des spectacles donnés dans le cadre de la cérémonie de bienvenue. (Photo : Yonhap)
2018-02-09

Ici, PyeongChang

Une cérémonie d’ouverture en grande pompe
Les Jeux olympiques d’hiver de PyeongChang 2018 débutent aujourd’hui. Le coup d’envoi doit être donné vers 20h pour la cérémonie d’ouverture. Le producteur exécutif de l’événement, Yang Jung-woong, a voulu mettre à l’honneur la paix, un sujet auquel tout le monde peut adhérer. Le spectacle inaugural est intitulé « Paix en mouvement ». La paix demande quelque chose d’actif. On se rencontre, on se parle à cœur ouvert, on arrive à se comprendre, et l’action qui en découle contribue à construire la paix. Voilà l’idée de départ. C’est grâce aux efforts déployés par son peuple entier que la Corée a pu surmonter toutes les adversités pour poursuivre son histoire de 5 000 ans, par exemple en réalisant « le miracle du fleuve Han » ou la démocratisation. Il en va de même pour la paix. La force des habitants du pays du Matin clair qui ne cessent d’agir pour un meilleur avenir, et leur force de communiquer et de se connecter, c’est à travers une telle force que le monde entier va construire ensemble la paix. C’est le message que la cérémonie d’ouverture est censée faire passer. C’est au stade olympique de PyeongChang en forme de pentagone que se tient la cérémonie d’ouverture. Son secret est révélé par le directeur exécutif de la création Song Seung-hwan : « La plupart des pays hôtes des JO précédents ont organisé leurs cérémonies d’ouverture et de clôture dans un stade de football. Mais PyeongChang n’en avait aucun. Il fallait donc en construire un nouveau. Or, on n’était pas obligé de bâtir un stade rectangulaire comme un terrain de football. Il s’agissait de créer un lieu de spectacle réservé aux cérémonies d’ouverture et de clôture. On a opté pour une structure originale permettant aux spectateurs de se concentrer sur le spectacle, à savoir un stade pentagonal. Ici, le ‘penta’ fait référence au chiffre des cinq anneaux olympiques entrelacés. Il renvoie également à la théorie des cinq éléments, une des philosophies majeures de l’Orient, parce que la Corée du Sud est le deuxième pays asiatique à organiser les JO d’hiver après le Japon, et avant la Chine. Au milieu du stade pentagonal se trouve la scène circulaire en haut de laquelle quatre tours ont été érigées et reliées avec du fil de fer pour une mise en scène stéréoscopique. » Un des moments incontournables, c’est l’allumage de la vasque olympique. Cette dernière possède aussi sa propre histoire, selon Song. « Cette vasque a une source d’inspiration. Il s’agit de la ‘jarre de lune’, un type de porcelaine blanche du royaume de Joseon. Elle est très appréciée des critiques culturels étrangers aussi bien que sud-coréens. Guy Sorman, célèbre écrivain français, a fait éloge à plusieurs reprises en reconnaissant la jarre de lune comme une culture originale propre à la Corée. La jarre de lune embrasse toutes les choses du monde comme la Lune qui se lève dans le ciel au-dessus de PyeongChang. Elle a inspiré le designer Kim Young-se qui a créé également la torche olympique. Il a dessiné la vasque olympique dans la forme des cinq doigts qui tiennent une jarre de lune ». (Photo : Yonhap)
2018-02-09

Ici, PyeongChang

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