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Les nuits fiévreuses des pavillons nationaux
La fièvre ne retombe pas même la nuit sur les sites des JO de PyeongChang. C’est notamment le cas dans certains pavillons nationaux. Ces derniers sont un espace aménagé dans le but de mieux faire connaître les nations participantes. Ainsi ils sont gérés par le Comité national olympique ou l’Office du tourisme du pays. 15 pays ont inauguré leur pavillon aux JO 2018. La nuit, c’est presque toujours la fête dans certains pavillons. Le pavillon néerlandais est le plus populaire. Il a ouvert ses portes le 9 février. Au début, la plupart de ses visiteurs était des ressortissants néerlandais qui se rassemblaient pour acclamer leurs joueurs tous ensemble devant l’écran, habillés en orange et le drapeau national de leur pays à la main. Mais leurs soirées ont attiré de plus en plus de gens d’autres nationalités avec le bouche-à-oreille. Le jour, le pavillon vend des souvenirs comme l’uniforme de l’équipe nationale pour les supporters. La nuit, il se transforme en piste de danse et en lieu de spectacle. On peut y goûter des mets simples et boire de la bière. Au fil du temps, il s’est imposé comme un lieu incontournable pour les athlètes et les touristes étrangers. Ainsi, on a pu voir un DJ sur scène passer des tubes de Maroon 5, un groupe de rock américain très populaire, pour électriser la foule. Environ 300 étrangers dansaient et chantaient. Et d’autres pavillons proposent la nuit un quiz-show sur les disciplines olympiques, des compétitions simples telles que le saut en longueur, des spectacles traditionnels ou bien des concerts de musique folklorique. Comment expliquer un tel engouement nocturne dans ces pavillons ? En fait, il n’y a pas d’endroits où les étrangers peuvent faire la fête à proximité. Certes, le village olympique a installé un centre de divertissement ouvert 24h sur 24. Mais on n’y trouve aucun lieu où acheter de l’alcool. En dehors, il n’y a que quelques restaurants à Pyeongchang et à Gangneung. D’où la popularité des pavillons nationaux.
2018-02-19

Ici, PyeongChang

Une nouvelle médaille d’or pour la Corée du Sud
Le 16 février, alors que les Coréens fêtaient le Nouvel an lunaire, le skeletoneur Yun Sung-bin a fait un beau cadeau du Jour de l’an à ses compatriotes. Ayant terminé sa course à la première place aux deux premières descentes qui s’étaient déroulées la veille, il a été également performant aux deux dernières pour monter finalement sur la plus haute marche du podium. Une victoire presque sans surprise, d’autant qu’à différentes compétitions durant la saison 2017-2018, il avait raflé sept médailles, cinq d’or, deux d’argent et qu’il connaissait parfaitement bien le couloir de glace à Pyeongchang dans son propre pays. (Photo : Yonhap)
2018-02-16

Ici, PyeongChang

Découvertes technologiques aux JO d’hiver 2018
Aux Olympiades de PyeongChang, on découvre aussi des merveilles technologiques. Dans une salle installée sur le lieu de déroulement de ce grand événement sportif international, les visiteurs peuvent suivre différentes épreuves en vidéo à 360 degrés sur leur casque VR. Dans une autre salle, on peut s’amuser à commander des robots poissons dans un aquarium, dans un match de hockey sur glace. Un peu partout à Pyeongchang, on trouve aussi des robots guides qui vous renseignent sur les horaires et les lieux des épreuves, ainsi que sur les moyens de transport et sur les sites touristiques de la région. (Photo : Yonhap)
2018-02-16

Ici, PyeongChang

Une double fête
Fête sportive et aussi fête du Nouvel an. Le 16 février, le premier jour du premier mois lunaire, à Gangneung, la ville où se déroulent les épreuves sur glace, se multiplient aussi des événements culturels : un défilé en costume coréen traditionnel, un concert où se produit Chung Kyung-wha , une violoniste de renommé internationale, aux côtés de la pianiste Son Yeol-eum mondialement connue elle aussi. Quant aux amateurs de musique populaire, un concert de K-Pop leur donne rendez-vous sur le terrain de sport d’une université de la ville. Le Jour de l’an s’achève sous un feu d’artifice qui illumine la plage de Gangneung dans le cadre du Fire Art Fiesta.
2018-02-16

Ici, PyeongChang

Au bonheur des restaurateurs
Nul besoin d’être hypocrite. Si les habitants de Pyeongchang étaient si attachés à accueillir les JO d’hiver, c’était avant pour le gain économique, et notamment pour les retombées commerciales pendant les Jeux. Cet événement sportif profite effectivement à l’économie régionale, en particulier aux restaurateurs. Le patron d’un restaurant de viande et de grillade par exemple ne cache pas sa joie : à l’approche de l’ouverture des JO déjà, le chiffre d’affaires du jour de son établissement a doublé. Pour lui du moins, cela valait le coup que sa ville présente trois fois consécutivement sa candidature.
2018-02-16

Ici, PyeongChang

Hockey féminin sur glace : une défaite encore mais le premier but attendu marqué
Enfin, le tout premier but historique a été marqué hier le 14 février par l’équipe unifiée de hockeyeuses coréennes. Ayant concédé deux buts aux Japonaises lors de la première période, les Coréennes ont marqué leur premier but au cours de la 2e période : c’est Heesoo Griffin qui en a été l’auteur après avoir reçu le palet de Park Yun-jeong. A ce moment-là, Sarah Murray et Park Cheol-ho, les entraîneurs respectifs du Sud et du Nord, ont levé les bras de bonheur. Heesoo Griffin, sud-coréenne d’origine américaine s’est fait naturaliser pour obtenir la nationalité sud-coréenne, le pays de sa mère, et elle a emprunté le même prénom de sa mère, Heesoo. Pendant le match, les pom-pom girls nord-coréennes étaient présentes pour encourager leurs athlètes compatriotes. Et leur présence a accru encore l’émotion des spectateurs qui regardaient jouer leur équipe unifiée. Malheureusement, les Coréennes ont échoué à marquer un 2e but qui aurait pu renverser la situation, au contraire elles en ont pris 2 de plus, ce qui a donné un score final de 4 à 1. Malgré la défaite, Sarah Murray a déclaré au cours de la conférence de presse tenue après le match qu’elle était fière de ses joueuses et que son équipe avait des chances de gagner plus tard. Deux matchs restent maintenant à l’équipe coréenne pour conclure en beauté. (Photo : Yonhap)
2018-02-15

Ici, PyeongChang

Un cadeau arrivé au logement des supportrices nord-coréennes pour Seollal
A l’occasion de l’arrivée de la grande fête nationale, Seollal, la commune d’Inje, située dans cette région de Gangwon qui accueille en ce moment les JO 2018, a offert à la délégation des supportrices nord-coréenne des ingrédients de repas de Seollal pour 600 personnes, 200 pom-pom girls et leurs 400 gardes. Ainsi 60 kg de pâtes de riz, 100 tofus ainsi que des 300 poissons, Hwang-tae, ou encore du colin, très consommés ici en Corée, ont été envoyés au Inje Speedium, plus précisément à la résidence où logent depuis une dizaine de jours les supportrices nord-Coréennes. Grâce à ce cadeau de la commune, les cuisiniers de cette résidence vont préparer le matin du 16 février, le jour de Seollal, une table particulière pour les nord-Coréens avec des Tteok-guk, soupe aux morceaux de pâte de riz, consommée ici pour le Nouvel an. Les supportrices nord-coréennes arrivées au Sud le 6 février vont continuer leurs activités en faisant la navette entre les villes de Injé, Gangneung et Pyeongchang afin de supporter les athlètes du Nord comme du Sud. (Photo : Yonhap)
2018-02-15

Ici, PyeongChang

Le pari de la vedette sud-coréenne du patinage de vitesse sera-t-il réussi ?
Hier, le 14 février, s’est tenue également l’épreuve de patinage de vitesse du 1 000 m féminin. Normalement, on aurait dû y retrouver Yi Sang-wha, la grande vedette sud-coréenne de cette discipline, mais elle a décidé de faire l’impasse, comme elle l’avait annoncé la veille. Ayant le droit de participer à ces deux épreuves, le 500 m et le 1000 m, elle a abandonné celle du 1 000 m la veille de la compétition afin de mieux se concentrer sur l’autre, celle de 500 m, sa catégorie principale. C’est en effet dans cette catégorie qu’elle a décroché ses deux médailles d’or, à Vancouver et à Sochi, et elle vise cette année une troisième. Si son pari est réussi, elle sera la toute première asiatique à se retrouver au sommet du podium olympique trois fois de suite, et la deuxième sportive après l’Américaine, Bonnie Blair, médaillée d’or de cette discipline en 1988, 1992 et 1994. Afin de relever ce défi historique, Yi a tout misé sur l’épreuve 500 m. Le calendrier des compétitions de ces JO a certainement joué sur sa décision. Dans les compétitions passées, l’épreuve de 500 m précédait celle de 1 000 m et donc Yi pouvait consacrer toute ses forces dans sa discipline principale, et ensuite participer en toute sérénité à l’autre, ce qui n’est plus le cas cette fois-ci. Pourra-t-elle atteindre son ambitieux but d’obtenir une 3e médaille d’or dans le 500 m ? Le résultat dans trois jours, le 18 février.
2018-02-15

Ici, PyeongChang

Rencontre avec une athlète sud-coréenne aux cheveux blonds...
Parmi la délégation sud-coréenne à Pyeongchang, on peut trouver quelques sportifs d’origine étrangère. Ces derniers naturalisés sud-Coréens font de leur mieux. Parmi eux, il y a Aileen Frisch. Elle a participé à l’épreuve de luge féminine qui s’est tenue le 13 février au Centre Sliding à Pyeongchang. Elle a terminé 8e sur 30 sportives engagées. Ce qui est le meilleur résultat de l’histoire de la Corée du Sud dans cette discipline. Aileen Frisch a fait des débuts remarquables avec de beaux records dans son pays natal, l’Allemagne, un pays fort dans ce sport. Mais elle est partie à la retraite en 2015 sans jamais avoir eu l’occasion de participer aux Jeux olympiques. Mais aussitôt après, elle a reçu une proposition de la Fédération sud-coréenne de luge de faire partie de la délégation sud-coréenne pour Pyeongchang, et elle l’a acceptée. Le jour de l’épreuve, étaient dans les gradins ses parents qui avaient effectué un long voyage pour venir d’Allemagne à Pyeongchang pour assister à ce moment historique de leur fille de participer à cette compétition. Au cours d’une interview, ils ont confié être très fiers de voir leur fille participer aux JO et ils pensaient qu’ils avaient bien fait de l’encourager au moment où elle avait réfléchi en 2016 pour partir en Corée du Sud et changer de nationalité. (Photo : Yonhap)
2018-02-15

Ici, PyeongChang

L’espoir du patinage de vitesse Kim Min-seok récolte le bronze
L’espoir du patinage de vitesse sud-coréen Kim Min-seok a décroché la médaille de bronze en patinage de vitesse sur 1 500 m. Il a franchi la ligne d’arrivée avec un record de 1 min 44,93 sec, derrière les Néerlandais Kjeld Nuis et Patrick Roest. Il est ainsi devenu le premier patineur asiatique à monter sur le podium pour cette distance. Kim a commencé le patinage à l’âge de 7 ans comme hobby. Son entraîneur, qui a remarqué son talent, lui a recommandé de devenir patineur professionnel. Au début, il a pratiqué le patinage de vitesse sur courte piste, mais c’est sur piste longue qu’il a démontré tout son talent. Ses performances ont continué de s’améliorer et en 2014, il est devenu le membre le plus jeune de l’équipe nationale sud-coréenne à l’âge de 16 ans. Cependant, au cours des saisons 2015 et 2016, il n’a pas obtenu de bons résultats. Il a donc passé une période difficile, mais il s’est entraîné davantage pour la surmonter. Ses efforts ont fini par porter leurs fruits. En 2017, lors des Jeux asiatiques d’hiver de Sapporo, il a récolté deux médailles d’or en 1 500 m et en poursuite par équipes pour s’imposer comme le meilleur patineur de moyenne et longue distance en Asie. Il a également établi un nouveau record asiatique sur le 1 500 mètres, de 1 min 46,26 sec. Avec ces progrès, le jeune sportif donne l’espoir de devenir le premier athlète de patinage de vitesse sur moyenne distance de son pays. (Photo : Yonhap)
2018-02-14

Ici, PyeongChang

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