Les Jeux Olympiques de Tokyo, qui ont débuté le 23 juillet dernier, s’achèvent ce soir par une cérémonie de clôture. Elle a débuté à 20h, au Stade national olympique de Tokyo, sans public, toujours en raison des restrictions sanitaires prises face à l’épidémie de COVID-19. Seuls des dignitaires, des officiels et un nombre limité de sportifs étaient conviés à entrer sur le site.

Le porte-drapeau de la Corée du Sud n’est autre que Jun Woong-tae, qui est devenu hier soir le premier médaillé olympique du pays du Matin clair en pentathlon moderne, un sport qui combine l’escrime, la natation, l'équitation, le tir au pistolet et la course à pied, en montant sur la dernière marche du podium. Et la délégation sud-coréenne y est représentée par 30 officiels et quatre athlètes.

L’heure du bilan : cinq ans après la moisson de neuf médailles d’or à Rio, la Corée du Sud avait pour ambition de décrocher au moins sept breloques de cette couleur à Tokyo. Mais le résultat est loin de là. Elle n’a réussi à récolter qu’un total de 20 médailles - 6 en or, 4 en argent et 10 en bronze – pour terminer à la 16e place au classement général. Le trône est occupé par les Etats-Unis. Ils sont suivis par la Chine et le Japon, le pays hôte. La France se retrouve à la 8e position.

Pour le pays du Matin clair, c’est l’épreuve du tir à l’arc qui a réussi à tirer son épingle du jeu. Dans cette discipline, les archers sud-coréens ont ramassé quatre des cinq médailles d’or mises en jeu. De leur côté, les escrimeurs ont aussi porté haut les couleurs de leur patrie, décrochant une médaille d’or, une d’argent et trois de bronze. Il s’agit de leur meilleur total depuis les JO de Londres en 2012 où leurs aînés avaient remporté six récompenses, dont deux titres olympiques.

Un autre sport qui a ramené le métal le plus précieux est l’épreuve de saut de cheval en gymnastique avec Shin Jea-hwan. Une première depuis neuf ans. Dans la même discipline, chez les dames, une médaille de bronze a été également obtenue grâce à l’exploit de Yeo Seo-jeong, la fille de Yeo-Hong-cheol, médaillé d’argent en saut de cheval à Atlanta.

En revanche, aucun taekwondoïste sud-coréen n’est parvenu à se hisser sur la plus haute marche du podium, alors que le pays du Matin clair est le berceau de cet art martial. C’est la première fois que la Corée du Sud n’obtient aucune médaille d'or en taekwondo à des JO.

Après leur retour, les guerriers de Taegeuk recommenceront à s’entraîner pour la prochaine édition du plus grand événement sportif mondial qui se déroulera à Paris en 2024.

A la fin de la cérémonie de clôture, la gouverneure de Tokyo, Yuriko Koike, a remis le drapeau olympique à Anne Hildago, la maire de la capitale française, par l'intermédiaire du président du Comité international olympique, Thomas Bach.