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ⓒYONHAP News
Sans surprise, le Yeondeunghoe, le festival des lanternes en Corée du Sud, a officiellement fait son entrée sur la « Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité » de l’Unesco. Sa candidature avait été déposée en mars 2018. Son inscription a été recommandée le mois dernier par l’organe chargé d’évaluer les dossiers de candidature. Et elle a été validée, mercredi, par le Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel lors de la 15e session qui s’est tenue par visioconférence. Cette fête traditionnelle a été présentée comme un moment de joie pendant lequel les clivages sociaux sont temporairement effacés. Selon le comité, sa « nature inclusive », qui a évolué au fil de l’histoire, a permis de « transcender les appartenances à un pays, une ethnie ou une religion et les situations de handicap ». Par ailleurs, l’organisme a félicité la Corée du Sud pour un « dossier bien préparé qui peut servir d’exemple » en ce que l’inscription d’un élément sur la liste du patrimoine immatériel de l’humanité peut « contribuer à assurer la visibilité et la sensibilisation à l’importance du patrimoine culturel immatériel en général ».
Le Yeondeunghoe a vu le jour au milieu du 6e siècle dans le royaume de Silla. A l’origine, c’était un rite religieux commémorant la naissance de Bouddha. L’allumage des lanternes symbolise l’éveil spirituel des individus, des communautés et de toute la société par la sagesse de Bouddha, ainsi que l’aspiration à un monde égalitaire et riche. Aujourd’hui, cet événement est devenu une fête nationale du printemps ouverte à tous. Durant cette période, des lanternes colorées faites de papier et de bambou en forme de lotus sont suspendues dans les temples et dans les rues. Les habitants, munis de leurs lanternes fabriquées à la main, participent à la procession publique. Le Yeondeunghoe figure depuis 2012 à l’« Inventaire du patrimoine culturel immatériel national » de Corée du Sud, et l’Association de sauvegarde du Yeondeunghoe veille sur la transmission de cette fête traditionnelle.
Avec le Yeondeunghoe, la Corée du Sud compte désormais un total de 21 biens classés au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Sa première inscription remonte en 2001 avec le rituel royal ancestral du sanctuaire de Jongmyo et sa musique. En font partie aussi les chants épiques Pansori, le festival Danoje de Gangneung, le Ganggangsullae, le Namsadang Nori, le Yeongsanjae et le rite Yeongdeunggut de Chilmeoridang à Jeju. S’y ajoutent le Cheoyongmu, le Gagok, des cycles de chant lyrique accompagnés d’un orchestre, le Daemokjang, une architecture traditionnelle en bois, la fauconnerie, un patrimoine humain vivant, le Taekkyeon, un art martial traditionnel coréen, le Jultagi, la marche sur corde raide, le tissage du Mosi (ramie fine) dans la région de Hansan, l’Arirang, un chant lyrique traditionnel, le kimjang, la préparation et le partage du kimchi pour l’hiver, le nongak, des groupes de musique, danse et rituels communautaires, les rituels et jeux de tir à la corde, la culture des haenyeo (plongeuses) de l'île de Jeju, et enfin la lutte coréenne traditionnelle Ssireum. Actuellement, le talchum, une danse théâtrale traditionnelle coréenne où les acteurs portent un masque, est en lice pour une inscription au patrimoine culturel de l’Unesco. Le résultat est attendu fin 2022.
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2025-07-17
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