La crise financière de 1997 a altéré le principe de sécurité de l’emploi en Corée du Sud, en laissant la place à des contrats précaires et des inégalités de salaires plus marquées. L’une des principales raisons de ces écarts repose sur le niveau des diplômes obtenus. Se préparer dans sa recherche de travail commence dès les études à travers des stages, mais aussi en passant divers tests d’aptitude. Le processus est coûteux et long, avec un niveau de compétition de plus en plus élevé. Une fois le dossier sélectionné, le candidat devra passer un ou plusieurs entretiens individuels ou en présence d’autres candidats. L’organisation de l’entreprise coréenne est structurée à travers un titre attribué à chaque employé qui permet de le situer dans la hiérarchie. Son titre peut évoluer tous les 3 ou 4 ans. Il existe, comme en France, des CDD et des CDI avec une période d’essai qui s’étale de 3 à 6 mois. Le télétravail s’est généralisé mais reste au bon vouloir des entreprises. Quant aux heures supplémentaires, les grandes entreprises les indemnisent alors que, dans la limite d’un volume horaire de 52 heures par semaine, la majorité d’entre elles ne compenseront pas financièrement l’employé.