L’été est bien là, le soleil frappe sur vos épaules, vous souhaitez vous reposer à l’ombre d’un parc de la capitale sud-coréenne, mais c’est sans compter le chant mélodieux des cigales coréennes…

Les cigales ou maemi en coréen, sont très nombreuses durant l’été. Après avoir hiberné durant dix mois, elles reprennent vie et surtout de la voix dirons-nous ! Jusqu’à 120 décibels par individu soit l’équivalent d’un marteau piqueur. Il est donc très difficile de les ignorer.

Pouvant mesurer jusqu'à 8 cm, ces cigales hors normes sont de véritables stars durant la période estivale, notamment lorsqu’elles muent et changent de peau…Plus imposantes que celles de nos contrées occitanes, les cigales du « pay du Matin clair » sont divisées en 13 catégories. On ne dit donc pas, la cigale de Corée mais les cigales tant elles sont nombreuses et variées. On retrouve également la présence de ce petit animal dans les chants traditionnels coréens, où son cri strident est imité par une petite paire de cymbales appelée Gwaenggwari. Souvent associées à la naissance et à la renaissance par son cycle de mues, les cigales coréennes sont aussi un symbole d’identification pour bon nombre de nos concitoyens, voyant dans la vie rude de cet insecte, beaucoup de travail, beaucoup d’étapes à franchir, pour une gloire et une liberté somme toute éphémères, un reflet de leur propre condition.