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La « loi sur l’hydrogène » est entrée en vigueur en Corée du Sud le 5 février dernier, un an après son adoption et deux après l’annonce par le gouvernement d’une feuille de route pour l’économie de l’hydrogène. Maintenant que cette disposition a pris effet, les infrastructures de l’économie de l’hydrogène devraient être étendue et des politiques de soutien pertinentes mises en œuvre plus sérieusement.

 

Pour Séoul, ce domaine pourrait lui offrir un nouveau moteur de croissance. Car la Corée du Sud, pays pauvre en ressources naturelles, dépend des importations pour couvrir la totalité de sa consommation de combustibles fossiles. Mais si le pays devient leader sur ce segment, il pourra réduire grandement sa dépendance énergétique avec l’étranger. D’un autre côté, cela lui permettra aussi de faire un pas de plus vers un système d’énergie propre. Déjà en 2020, un pas en avant a été fait du fait que l’exécutif avait lancé un comité de l’économie de l’hydrogène, mais avec cette nouvelle législation, il espère augmenter les énergies renouvelables pour qu’elles représentent 20 % de la production totale d’électricité du pays d’ici 2030.