En avril 2003, la chaîne japonaise satellite NHK 2 retransmettait le drama sud-coréen Sonate d’hiver. Cette poignante histoire d’amour déchaîna l’enthousiasme des téléspectateurs de l’archipel et lança par la même ce qui est connu aujourd’hui sous le nom de Hallyu.

Ce conte de fées qui fut tourné au coeur de splendides paysages devint la série la plus en vogue au Japon, atteignant même la frénésie chez de nombreux Japonais et initia la passion pour les séries télévisées sud-coréennes.

Accompagnant le rétablissement des relations entre la Corée du Sud et la Chine en 1992, la culture populaire sud-coréenne fit son entrée sur le marché chinois. En 1993, la série Jalousie fut la première série télévisée sud-coréenne à être retransmise en Chine, suivie, en 1997, par What is love. Et puis ensuite, les cinq membres du groupe HOT envahirent la scène musicale chinoise, rendant la jeunesse de l’empire du Milieu complètement déchaînée.

Des milliers d’adolescents chinois remplirent une salle de concert, à Pékin, en 2000, créant la surprise de chanter les chansons du groupe en coréen. C’est avec ces séries sud-coréennes et ces chansons populaires à sensation que les medias chinois inventèrent le mot Hallyu.

« Le terme de Hallyu devint largement utilisé à la fin des années 1990. Il fut employé, en premier, en Chine par le Quotidien du peuple dans un article qui décrivait l’amour des Chinois pour la culture sud-coréenne. Cela a commencé, à Pékin, avec le concert du groupe HOT et depuis, Hallyu, est devenu un terme qui recouvre toute la culture populaire du pays du Matin clair. Dans les années 2000, la popularité de séries télévisées comme Les joyaux du palais et Sonate d’hiver ont alimenté ce phénomène de Hallyu. »

Lorsque cette appellation Hallyu commença à circuler, au début, même les sud-Coréens pensaient que cette mode allait disparaître après un an ou deux. Mais, au fur et à mesure que les dramas et la K-pop se multiplièrent auprès de publics étrangers, l’intérêt pour la culture sud-coréenne ne cessa de grandir…