La Corée du Sud, la Chine et le Japon ont ouvert aujourd’hui à Séoul leur premier round de négociations sur un accord de libre-échange. Cette première étape consiste à discuter des détails, notamment l’envergure des pourparlers.
En novembre dernier, les trois nations avaient déclaré le début de ces discussions avec en ligne de mire l’expansion de leurs échanges commerciaux. Mais il s’agissait aussi d’apaiser la tension territoriale en Asie du Nord-est.
Ces premières négociations qui dureront trois jours interviennent dix ans après les premières discussions au sujet d’un éventuel pacte commercial entre ces trois voisins asiatiques. Une fois en vigueur, un tel traité trilatéral permettra de créer l’un des blocs économiques les plus importants au monde, les trois pays représentant 20 % du PIB, 17,5 % du commerce mondial et 22 % de la population de la planète.
Avant l’ouverture de ces pourparlers, le comité d’urgence sud-coréen contre l’accord de libre-échange tripartite a organisé une conférence de presse. L’occasion pour les délégués d’organisations agricoles d’appeler à l’arrêt immédiat de ce dialogue. Pour ces opposants, cet accord aurait pour conséquence une diminution de 15 % de la production agricole, engendrant des dommages deux fois plus importants que le traité signé avec Washington.