La Corée du Nord a nié une nouvelle fois les résultats des enquêtes conjointes de la Corée du Sud et des Etats-Unis, qui l’accusent d’avoir envoyé des drones au Sud. Elle s'en est notamment prise à Washington, en l'accusant de défendre la position de Séoul.
Le régime nord-coréen en a fait état dans un communiqué publié aujourd'hui au nom du porte-parole de son bureau de la représentation à Panmunjom situé à la frontière entre les deux Corées. Pour être plus précis, selon Pyongyang, le commandement des Nations unies a déclaré vendredi dernier en utilisant un « haut-parleur » dans la zone démilitarisé que le pays communiste avait violé les paragraphes 16 et 17 de l’article 2 du traité d’armistice. Les Américains jouent selon lui le rôle de « haut-parleur » des sud-Coréens, comme dans le cas du torpillage du navire de guerre sud-coréen « Cheonan » en 2010.
On a également appris que la Corée du Nord a qualifié cette accusation de machination contre Pyongyang par la Corée du Sud et son allié américain et a affirmé qu’il s’agissait de la reprise de l’affaire du « Cheonan ».
La Commission de défense nationale du régime de Kim Jong-un avait déclaré hier que les résultats des enquêtes de cette affaire avaient été falsifiés et demandé de mener des investigations conjointes. Séoul a alors critiqué Pyongyang pour tenter en vain de cacher la vérité.