Le gouvernement sud-coréen a condamné fermement la menace de la Corée du Nord d'effectuer une vengeance impitoyable suite à l’adoption d'un projet de résolution sur son non-respect des droits de l'Homme par la Troisième commission de l'Assemblée générale de l'Onu, sans accepter les préoccupations et des recommandations de la communauté internationale.
Dans une déclaration publiée hier par un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Séoul a averti que, si Pyongyang s'engageait dans des provocations, il ferait face aux conséquences sévères de la communauté internationale. En soulignant que des mesures à l’encontre de l’ensemble des pays du monde aggraveraient son isolement, le gouvernement sud-coréen a appelé le régime de Kim Jong-un à prendre des dispositions effectives pour améliorer les droits de l’Homme dans le pays communiste.
Plus tôt, hier, la Commission de défense nationale de la Corée du Nord a dénoncé l’adoption de ce projet de résolution aux Nations unies, en la qualifiant de « déclaration de guerre ». Dans son communiqué, l’organisme suprême nord-coréen a déclaré un rejet total de la décision de l'Onu et averti d’une réponse implacable.
En évoquant son retrait du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires signé en 1993, la commission a prévenu de la possibilité d’un 4e essai nucléaire. Elle a également demandé à Washington de lui présenter humblement des excuses officielles. De plus, elle n’a pas manqué de menacer le Japon, l’Union européenne, et notamment la Corée du Sud, d’une guerre nucléaire.