La Corée du Nord a vivement critiqué les Etats-Unis qui l’ont tenu comme instigateur du piratage contre le studio de cinéma Sony et a menacé de mener une riposte extrêmement sévère ciblant le territoire américain y compris la Maison blanche et le Pentagone.
La puissante commission de défense nationale nord-coréenne a dénoncé le fait que Washington accusait sans fondement Pyongyang d’avoir organisé cette attaque cyber terroriste. Elle a également averti que tous ceux qui prenaient le parti de Washington pour « défier la justice », seront aussi victimes de ses punitions impitoyables.
En réaffirmant que les soupçons pesants sur le pays communiste n’était qu’une allégation artificielle des Américains, la commission a qualifié la déclaration du FBI de nouvelle invention. Un représentant du service de renseignement américain avait déclaré avoir trouvé des preuves démontrant que le régime nord-coréen était derrière le cyberattaque contre Sony
A propos du fait que cette société a renoncé à diffuser son film « L'interview qui tue » à l’origine du piratage, l’organisme nord-coréen s’est montré satisfait, en notant qu’il tenait en haute estime l’acte juste des « gardiens de la paix » ayant piraté le studio.
Plus tôt, Pyongyang avait nié son intervention dans ce piratage et proposé une enquête conjointe avec Washington, ce qui a été refusé net par ce dernier.