Le ministère de la Réunification a déclaré aujourd’hui ne pas envisager d’expédier un envoyé spécial pour la libération et le rapatriement des trois sud-Coréens retenus par la Corée du Nord.
D’après le porte-parole du ministère de la Réunification, Lim Byeong-cheol, il n’est pas souhaitable de suivre l’exemple du gouvernement ouest-allemand. En effet, avant leur réunification, celui-ci avait payé l’Allemagne de l'Est pour le renvoi de certains de ses criminels politiques.
Lim a souligné que le pays communiste violait les lois internationales et les droits de l’Homme, en détenant ces citoyens sud-coréens. Il a donc indiqué que Pyongyang devait les libérer sans condition ni contrepartie.
Séoul continuera, selon lui, d’entreprendre des efforts pour les retrouver le plus tôt possible. Pour cela, il aura recours non seulement aux dialogues intercoréens, mais aussi à ses chaînes diplomatiques, ainsi qu’à des organisations internationales.