Trois ressortissants sud-coréens sont toujours détenus en ce moment en Corée du Nord. Deux d'entre eux ont récemment été arrêtés. Séoul n’envisage cependant pas d’y envoyer un émissaire pour négocier leur libération rapide.
Aujourd’hui, le gouvernement a décidé d’utiliser à la place différents canaux diplomatiques. Cette décision a été prise au cours d’une réunion interministérielle.
Un responsable du ministère de la Réunification a précisé que Séoul pourrait prendre par exemple des mesures qui s’inscrivent dans le cadre de ses relations avec le Nord comme il le faisait jusqu’à présent. Il contacterait les organisations internationales comme la Croix-Rouge ou les pays qui ont ouvert leur ambassade à Pyongyang.
Selon le responsable, si le dialogue intercoréen reprenait, le Sud proposerait au Nord de discuter de ce dossier humain pour l'appeler à relâcher les otages et à les rapatrier.