Pyongyang a dénoncé les propos tenus par le ministre de la Réunification sur les citoyens sud-coréens emmenés de force en Corée du Nord. Dans la foulée, il a de nouveau exigé de Séoul qu’il lève d’abord ses sanctions du 24 mai contre lui et arrête ses manœuvres militaires avec les Etats-Unis, s’il veut reprendre les retrouvailles de familles séparées par la guerre de part et d’autre du 38e parallèle. Le gouvernement sud-coréen a imposé ces sanctions le 24 mai 2010 en représailles du torpillage de sa corvette Cheonan deux mois plus tôt.
Le ministre sud-coréen Hong Yong-pyo avait parlé d’un acte contraire à la morale familiale de l’Etat communiste, lorsqu’il a récemment rencontré les familles de ces sud-Coréens enlevés par le Nord.
Dans un commentaire publié sur son site officiel « Uriminzokkiri », le régime de Kim Jong-un a écrit que c’est à lui de dire cela aux autorités de Séoul. Selon lui, la plupart de ses ressortissants installés au Sud y ont été emmenés contre leur gré. Il a alors demandé à Séoul de présenter ses excuses et de les rapatrier.