Pyongyang a annulé lundi les célébrations conjointes avec Séoul du 15e anniversaire de la déclaration commune dite du 15 juin. Un accord intervenu à l’issue du premier sommet intercoréen historique de l’an 2000. Il en a alors rejeté la responsabilité sur Séoul.
Le gouvernement sud-coréen y a réagi aujourd’hui. Il a qualifié cela d’« extrêmement inconvenable ».
Lors d’un point de presse, le porte-parole du ministère de la Réunification a précisé qu’en cette année du 70e anniversaire de la libération de la Corée du joug colonial japonais, Séoul continue à faire preuve de cohérence avec sa traditionnelle position. C’est-à-dire qu’il fera en sorte que les échanges et la coopération de niveau non gouvernemental entre les deux Corées contribuent au développement de leurs relations. Mais le régime de Kim Jong-un se refuse, toujours selon le porte-parole, à organiser les commémorations communes à caractère social et culturel.