Pyongyang a violemment réagi aux propos tenus par la présidente sud-coréenne sur son changement d’heure en vue.
Dans un communiqué de son comité pour la réunification pacifique de la patrie, en charge des relations avec Séoul, le régime communiste a dénoncé « une provocation politique inacceptable ».
La Corée du Nord avait annoncé la semaine dernière l’adoption d’une nouvelle « heure de Pyongyang », invoquant que les impérialistes japonais avaient imposé leur heure standard pendant leur colonisation de la péninsule.
Ce changement interviendra le 15 août, le jour du 70e anniversaire de la Libération de la Corée. Ce jour-là, les habitants nord-coréens devront donc retarder toutes leurs horloges de 30 minutes.
Park Geun-hye a affirmé lundi que cette mesure va à l’encontre des efforts pour la coopération et la réunification pacifique des deux Corées. Ce sont ces propos que le Nord a mis en question, en les qualifiant même d’« hystérie des traîtres pro-japonais ».