Une association de réfugiés nord-coréens au Sud a procédé à un lâcher de tracts dénonçant l'enfouissement de mines par le Nord. Cet acte belliqueux qui a gravement blessé deux soldats sud-coréens en patrouille a récemment intensifié les tensions sur la péninsule coréenne.

D'après le chef du groupe anti-Pyongyang Park Sang-hak, son équipe a envoyé ce matin depuis Yeoncheon, dans la province de Gyeonggi, dix ballons gonflés à l'hélium. Ils transportaient 200 000 prospectus et 500 clés USB contenant le film critiquant Kim Jong-un « L'interview qui tue ! ». Il a expliqué que ce lancement de brochures hostiles au régime communiste vise principalement à dévoiler l’atrocité de ses actes aux simples citoyens du Nord. Notamment, le naufrage de la corvette sud-coréenne Cheonan causé par une torpille nord-coréenne.

De son côté, Pyongyang est enfin sorti de son silence aujourd'hui, dix jours après l'explosion de mines antipersonnel et quatre jours après avoir été accusé d’en être le coupable. En demandant une preuve en vidéo, il a nié son implication dans les récentes provocations.

En revanche, à propos de l'envoi de tracts anti-communiste, la Corée du Nord affirme que cette opération équivaut à une déclaration de guerre qui va conduire à des tirs impitoyables.