La tension s’accumule sur la péninsule. Après la Corée du Sud, c’est au tour de sa voisine du Nord de reprendre sa propagande par haut-parleurs à la frontière entre elles.
D’après un responsable de l’état-major interarmées sud-coréen, le pays communiste a recommencé à la diffuser le long de la ligne de démarcation militaire, plus particulièrement dans quelques endroits de sa partie orientale. Il s’agit de messages, pour l’essentiel, hostiles au Sud. Il y fait aussi l’éloge de son régime.
Cette campagne a été suspendue en 2004, suite à un accord intercoréen. La guerre des haut-parleurs a donc repris pour la première fois en 11 ans. C’est Séoul qui l’a redémarrée le premier le 10 août, en représailles aux explosions de mines antipersonnel sur la DMZ. Deux de ses soldats ont été grièvement blessés. L’incident est survenu six jours plus tôt. Le Sud l’impute à l’Etat communiste. Ce dernier a bien entendu dénoncé ces accusations.
L’armée sud-coréenne estime tout de même que le régime de Kim Jong-un aurait repris la campagne pour empêcher ses habitants qui passent leurs vacances près de la frontière d’écouter les messages de Séoul. Il ne s’agirait donc pas de guerre psychologique militaire.