A la suite des échanges de tirs le long de la zone démilitarisée hier, le numéro un du régime communiste a ordonné à ses forces de se tenir « prêtes au combat ».
D'après l'agence centrale de presse nord-coréenne (KCNA), Kim Jong-un, le premier président de la Commission de défense, a proclamé à l'issue d'une réunion d'urgence, l'état de quasi-guerre dans la zone de front à partir de 17 h aujourd'hui. Le dirigeant nord-coréen a ordonné aux soldats qui y sont déployés de se préparer à l'état de guerre pour mener des opérations immédiates.
La KCNA a d'ailleurs rapporté que les commandants sont envoyés d'urgence sur le front en vue de lancer des attaques militaires contre les haut-parleurs si le Sud ne cesse pas ses émissions de propagande dans les 48 heures.
Dans un rapport d'urgence du haut commandant des armées publié la nuit dernière, la Corée du Nord a nié être à l’origine de ces tirs d'artillerie vers le Sud. Elle a, en revanche, proclamé que les provocations venaient des soldats sud-coréens qui ont tiré 36 balles en leur direction. Pyongyang n'a pas manqué de préciser qu'il n'y avait pas eu de victimes parmi ses soldats tout en qualifiant cette attaque d’une provocation militaire inacceptable.