Le gouvernement sud-coréen souhaite faire intégrer à la liste de la Mémoire du monde de l'Unesco les documents relatifs au travail forcé des Coréens pendant l'occupation japonaise.
D'après l'Administration du patrimoine culturel, 336 000 archives relatives aux travailleurs forcés sous le joug colonial nippon sont candidates pour l'inscription 2016 au registre Mémoire du monde de l'organisme onusien.
Ce patrimoine comprend des procès-verbaux sur les préjudices subis ainsi que des documents oraux et photographiques produits et collectés depuis 2004. Il couvre la péninsule coréenne et le Japon, mais aussi tous les territoires colonisés et occupés par l'armée impériale nipponne.
Séoul aurait mené cette démarche en réaction à l'enregistrement sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco des sites industriels japonais de l'ère Meiji dans lesquels des Coréens ont été enrôlés de force.