La Corée du Nord a fini par procéder au tir d'un missile à longue portée. Ce dernier a décollé ce matin à 9h30 (heure de Séoul) depuis la base de lancement de Dongchang-ri, située sur la côte ouest du pays communiste, en direction de l'île japonaise d'Okinawa.
A Séoul, la présidente de la République Park Geun-hye a convoqué une réunion du Conseil de sécurité nationale (NSC) d’urgence. Et l’armée sud-coréenne reste sur le qui-vive pour faire face à d’éventuels incidents même si aucun dégât n’a été détecté pour le moment au Sud.
Le 2 février dernier, Pyongyang avait informé les autorités compétentes des Nations unies qu’il lancerait entre les 8 et 25 février un satellite d’observation terrestre baptisé « Kwangmyongsong ». Cependant, la communauté internationale a vivement condamné ce projet, soupçonnant le régime de Kim Jong-un de vouloir effectuer en réalité un test de missile balistique.
Hier, les nord-Coréens ont annoncé qu’ils allaient avancer les dates du lancement entre le 7 et le 14 février. Dès le lendemain, ils ont fini par passer à l’acte.
La nouvelle provocation de la Corée du Nord intervient au moment où le Conseil de sécurité de l'Onu prépare des sanctions renforcées contre le royaume ermite pour son dernier essai nucléaire effectué début janvier. A New York, les discussions sur ces nouvelles sanctions devraient ainsi entrer dans une nouvelle phase.