L'armée sud-coréenne projette de mettre en orbite cinq satellites de reconnaissance entre 2020 et 2022. Objectif : mieux surveiller les mouvements des forces nord-coréennes, notamment les activités liées à leurs programmes nucléaire ou balistique.
Actuellement, c'est l'armée américaine qui fournit des images satellites à son allié sud-coréen, par exemple, des installations nucléaires de Yongbyon ou de la base de lancement de missile Donchangri.
Le ministère sud-coréen de la Défense envisage de passer un contrat avant la fin de cette année. Il souhaite également intégrer le plus de technologies sud-coréennes possible dans la fabrication de ces appareils.
Ce nouveau dispositif de surveillance renforcera les capacités du « Kill Chain », ou « chaîne de frappe préventive ». Ce système de défense détecte les menaces nucléaire et balistique puis les détruit à la source. Son déploiement est prévu à l'horizon 2023.
En outre, les autorités militaires devront mettre au point les technologies relatives à la collecte et à l'analyse de différents signaux qui passent dans l'espace aérien de la péninsule coréenne d'ici 2020 et ce, en coopération avec les secteurs industriel et académique.