De nouvelles cartes géographiques anciennes japonaises montrant que le gouvernement de Tokyo ne considérait pas les îles Dokdo comme son territoire ont été découvertes. Ces îlots sont actuellement administrés par la Corée du Sud, mais revendiqués par le Japon. C’est le professeur Han Cheol-ho de l’université Dongkuk à Séoul qui les a présentées lors d’un colloque d’historiens organisé aujourd’hui.
Il s’agit d’une carte de l’archipel publiée en 1888 et en 1892 par le centre d’enquête géologique du ministère nippon de l’Agriculture et du Commerce ainsi que d’une carte de l’Asie présentée dans les livres de géographie pour collégiens et écolières. Des publications datées respectivement de 1902 et 1903 et rédigées par le célèbre auteur de manuels scolaires de géographie Manjiro Yamakami.
Sur la première, on y voit que l’archipel est coloré, tandis que les îles sud-coréennes Ulleung et Dokdo ne le sont pas. Et cette dernière est indiquée en russe, non pas en japonais, en l’occurrence Takeshima. Une preuve plus indiscutable : les courbes de niveau et les montagnes du Japon sont colorées en brun, alors qu’il n’y a aucune indication semblable pour les deux îles en question.
Sur l’autre carte, les Dokdo sont localisés en dehors de la frontière de notre voisin japonais. Les manuels scolaires ont alors été approuvés par le ministère de l’Education du Japon. Les chercheurs y voient une reconnaissance que les îlots ne faisaient pas partie du territoire du pays du Soleil levant.