Cette année, un total de 1 268 nord-Coréens est arrivé à Séoul entre janvier et novembre après avoir fui leur pays. Soit une progression de 16,7 % par rapport à la même période l’an dernier. Leur nombre pourrait se porter jusqu’à 1 400 à la fin de l’année, selon un responsable du ministère de la Réunification.
C’est la première fois depuis l’arrivée au pouvoir de Kim Jong-un fin 2011 qu’il a augmenté de manière aussi sensible. En 2009, il avait atteint un pic avec 2 914 personnes, avant de chuter à 2 706 en 2011, à 1 514 en 2013 et à 1 276 l’année dernière. En cause : le renforcement du contrôle aux points de passage frontalier et des sanctions contre les transfuges par les autorités communistes.
Le responsable explique ce retour à la hausse notamment par les fuites de membres de l’élite à l’étranger et l’instabilité de la situation au nord de la péninsule.
Par ailleurs, le nombre cumulé de nord-Coréens installés au Sud jusqu’à la fin du mois dernier s’est chiffré à 30 062 personnes.