Dix jours après le meurtre de Kim Jong-nam, la Corée du Nord est finalement sortie de son silence pour couper court à toute hypothèse de son implication dans cet assassinat mystérieux. Elle a alors dénoncé un complot.
Dans un communiqué publié aujourd’hui par le porte-parole de sa commission de juristes et relayé par son agence officielle KCNA, elle a affirmé qu’il s’agissait de la mort d’un simple ressortissant nord-coréen possédant un passeport diplomatique. Selon les termes de ce document, il est malheureusement décédé en Malaisie alors qu’il était en route pour l’hôpital, à la suite d’un choc survenu juste avant de prendre son vol.
Le pays communiste a ainsi démenti la rumeur selon laquelle c’est lui qui avait organisé cet assassinat dans l’ombre. Une rumeur destinée, d'après lui, à détourner l’attention de la communauté internationale portée sur la procédure de destitution de la présidente sud-coréenne Park Geun-hye.
Le communiqué n’indique pas le nom de Kim Jong-nam qui est pourtant le demi-frère de Kim Jong-un.