16 jours après les tirs de quatre missiles, la Corée du Nord en a lancé un nouveau ce matin près de sa ville côtière de Wonsan dans le sud-est de son territoire. Mais elle l’aurait raté. C’est ce qu’a estimé aujourd’hui le ministère sud-coréen de la Défense. Ce dernier mène des analyses supplémentaires pour déterminer notamment le type du projectile lancé.
L’USPACOM, le Commandement Pacifique des Etats-Unis, a lui aussi confirmé que l’engin semble avoir explosé quelques secondes après son lancement.
Un responsable de l’armée sud-coréenne a lui précisé que le missile avait été tiré vers 7h, mais qu’il ne s’était pas envolé. C’est la raison pour laquelle le navire Aegis de la Marine sud-coréenne n’a pu le détecter. Jusqu’à présent, le Nord procédait principalement à des tirs de missiles de type Musudan dont la portée est d’environ 3 000 km, près de Wonsan. Comme le tir d’essai de ce matin s’est soldé par un échec, le régime de Kim Jong-un pourrait en tester un autre ou bien sa version améliorée baptisée « Pukguksong-2 ».
Le 6 mars, il a lancé les quatre missiles balistiques, de type Scud amélioré, à partir de sa base de Tongchang-ri dans l’ouest du pays.
Les autorités militaires de Séoul et de Washington trouvent possible que le Nord tire encore un ou plusieurs engins pour fêter le 105e anniversaire de son défunt fondateur Kim Il-sung, le 15 avril. Elles s’y préparent.