Afin de perpétrer des cyberattaques d'envergure contre la Corée du Sud, Pyongyang serait en train d'augmenter le nombre de ses pirates informatiques.
Selon un rapport publié aujourd'hui par l'institut pour la réunification nationale (KINU), le pays communiste a mis en place un commandement chargé de cette mission, qui contrôle 1 700 hackers répartis au sein de sept organes de l'armée et du Parti des travailleurs. De plus, 6 000 professionnels travailleraient dans une dizaine d’entités de renfort.
En effet, depuis 2009, le régime de Kim Jong-un n'a cessé de mener des tentatives de piratage contre son voisin du Sud. L'année dernière, les smartphones d’une centaine de personnalités travaillant dans les domaines des affaires étrangères et de la sécurité ont été piratés par un groupe de hackers présumés nord-coréens.
Le texte appelle le gouvernement à créer une organisation chargée uniquement de ce problème et à former davantage d’experts en la matière.