La Corée du Nord cherche à s’immiscer, par divers canaux, dans la présidentielle sud-coréenne qui sera organisée le 9 mai. C’est une estimation avancée par Yoo Dong-yol, le chef de l’institut sud-coréen pour la démocratie libérale (KILD).
Lors d’un colloque organisé hier à Séoul, il a précisé que pour cela, l’Etat communiste utilisait environ 160 sites web pro-Pyongyang, dont celui de propagande « Uriminzokkiri », et ce depuis le vote, en décembre dernier par le Parlement sud-coréen, de la motion de destitution contre Park Geun-hye.
D’après le chercheur, depuis le début de l’année, la dictature communiste continue de publier des éditoriaux ou des commentaires critiquant la chef de l’Etat déchue et son parti dans les colonnes du Rodong Sinmun, le journal officiel du Parti des travailleurs au pouvoir ou sur le site « Uriminzokkiri ». Et elle tape, nommément, sur trois des cinq candidats à la Maison bleue, pour mener campagne contre eux.
Le Nord se sert aussi de réseaux sociaux comme Twitter, Facebook ou encore YouTube.