Les « seowon », des académies confucéennes, et les terres humides de Corée du Sud pourraient être inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. L'Administration du patrimoine culturel de Corée a annoncé aujourd'hui avoir soumis une proposition en ce sens à l'institution internationale.
Cette demande, la deuxième du genre, comprend huit seowons dispersés au sud de la péninsule, à savoir dans les provinces de Jeolla et de Gyeongsang, Il s'agit d’établissements construits durant la dynastie Joseon pour diffuser la philosophie de l'école Cheng-Zhu, l'une des principaux courants néo-confucianistes à l'époque sur la péninsule.
Quant à la demande relative aux terres humides, elle regroupe plusieurs zones situées dans les provinces de Chungcheong du Sud et de Jeolla qui ont été désignées ou le seront sous peu, comme zones humides nationales à protéger. Ces lieux servent notamment d'habitat aux bécasseaux spatules, une espèce en danger critique d'extinction.
Ces demandes d'inscription seront examinées de mai 2018 jusqu'à mars 2019 par le Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) et l'Union internationale pour la conservation de la nature. La décision devrait tomber lors de la 43e convention du Comité international du patrimoine mondial prévue en juillet 2019.