Cela s’est passé sous l’administration Park Geun-hye, la prédécesseure destituée de Moon Jae-in. Mais l’information vient seulement de sortir.
La présidence d’alors avait fait appliquer la liste noire d’artistes critiques envers le gouvernement aux manifestations culturelles organisées dans le cadre de l’année France-Corée 2015-2016. Un événement lancé pour célébrer le 130e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre les deux pays.
D’après le comité d’enquête sur cette liste, le Service national du renseignement (NIS), l’ambassade de Corée du Sud à Paris et des organismes d’Etat avaient alors été mobilisés pour y exclure les artistes blacklistés ou leurs ouvrages des subventions de l’exécutif.
Cela avait suscité la protestation de l’Hexagone, qui avait dénoncé une « censure flagrante ».