Du tritium à un taux supérieur aux normes de contrôle a été détecté en 2019 dans un égout de la centrale nucléaire de Wolsong, dans la province de Gyeongsang du Nord. C'est ce qu'a révélé hier le centre de gestion de la centrale, qui assure qu'aucune fuite de tritium au-delà des limites légales n'a eu lieu.
Selon lui, en avril 2019, la présence de cet isotope de l'hydrogène a été identifiée dans les circuits d'écoulement du réacteur 3 de la centrale. Sa concentration était de 713 000 Bq par litre, soit largement supérieure à la norme fixée à 40 000 Bq par litre.
Les eaux en question ont été immédiatement récupérées et le taux de tritium dans ces installations est tombé sous le seuil de 10 000 Bq par litre. En octobre dernier, aucune trace de cette substance radioactive n'a été détectée dans les nappes phréatiques à Ulsan et Gyeongju, deux villes avoisinantes de la centrale.
Du tritium dont la concentration est de 4,80 Bq par litre a été relevé au point d'eau souterraine Bongkil, situé tout proche de la centrale. Un niveau très en dessous de 10 000 Bq par litre, la norme fixée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
La centrale de Wolsong a par ailleurs indiqué que les circuits d'écoulement en question n'étaient pas empruntés lors du rejet de produits radioactifs. L'analyse est donc en cours pour savoir comment le tritium s’y est retrouvé.