Les malades du nouveau coronavirus sont exposés à diverses séquelles même après leur rétablissement. La cellule centrale de crise de l’Agence pour le contrôle et la prévention des maladies (KDCA) a dévoilé hier les résultats d’une étude clinique menée conjointement par l’Institut national de santé (NIH) et le Centre médical national (NMC).
Cette étude a été menée auprès d’une quarantaine de patients adultes sélectionnés de manière à représenter trois niveaux de gravité de l’état de santé lorsqu’ils étaient positifs au COVID-19. Une fois guéris, ils se sont soumis tous les trois mois à un questionnaire et à un examen médical. Résultat, ils ont présenté des symptômes qui varient au fil du temps.
Trois mois après leur rétablissement, les anciennes victimes étaient nombreuses à connaître une chute de cheveux et des essoufflements lors de l’exercice physique. Six mois plus tard, elles déploraient majoritairement une fatigue chronique.
Certains patients ont constaté une réduction de leurs capacités pulmonaires. Trois mois après, ils souffraient toujours d’inflammations dans les poumons. Au bout de six mois, la plupart s’en sont rétablis entièrement mais une fibrose pulmonaire s’est développée chez quelques-uns.
A noter aussi les séquelles psychologiques. Si les symptômes dépressifs semblent disparaître peu à peu, les troubles liés au stress post-traumatique ont tendance à s’aggraver au fil des mois.